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En savoir plus Bilan 2024 de l’hôtellerie à Paris et en région : résultats et perspectives

  • 09/04/2025
  • HÔTELLERIE

Bonjour à toutes et à tous,Paris 2024, une année olympique qui a fait vibrer la capitale, mais qu’en est-il du secteur hôtelier ? Alors que les projecteurs du monde entier étaient braqués sur la Ville Lumière, les hôtels parisiens ont vécu une saison haute en contrastes. Si certains établissements ont su tirer profit de l’événement en anticipant intelligemment leurs réservations, d’autres ont subi de plein fouet l’effet paradoxal des Jeux : un afflux touristique spectaculaire… mais une clientèle traditionnelle en repli.L’hôtellerie parisienne a-t-elle atteint des sommets en 2024, ou le grand rendez-vous sportif a-t-il laissé un goût d’inachevé ? Ce bilan dresse un état des lieux détaillé, entre performances record, défis inattendus et perspectives pour 2025.Bonne lecture.Bilan 2024 de l’hôtellerie à Paris : une dynamique contrastéeTrois catégories d’hôtels L’année 2024 n’a pas été une partition jouée à l’unisson pour les hôtels parisiens. Tandis qu’une minorité d’établissements a tiré profit des Jeux Olympiques avec brio, d’autres ont peiné à capitaliser sur l’événement, faute d’anticipation ou d’un emplacement stratégique.Les gagnants (10 à 15 % des hôtels) ont dépassé les performances déjà records de 2023. Leur succès repose sur une préparation minutieuse : réservations verrouillées dès 2022, politique de yield management affûtée, et une capacité à remplir leurs chambres à des tarifs élevés tout en maintenant un taux d’occupation supérieur à 80 % durant l’été 2024.Le gros du marché (environ 70 % des établissements) a enregistré une baisse modérée, oscillant entre 0 et -12 % par rapport à 2023. Si cette tendance peut sembler négative, elle doit être relativisée : 2023 reste une année de référence inégalée. En revanche, les mois de juin et juillet 2024 ont été particulièrement compliqués, pénalisés par la communication internationale sur les restrictions de circulation et l’accessibilité de Paris pendant les JO. Ce climat d’incertitude a dissuadé de nombreux voyageurs d’affaires, qui ont reporté leurs déplacements. Résultat : les hôtels n’ayant pas sécurisé leurs réservations à l’avance ont vu leur taux d’occupation chuter à environ 50 % en plein été. Pour certains, la reprise a tardé, avec une demande encore timide en août.Les perdants (20 % des hôtels) ont subi un recul plus sévère, entre -12 et -25 %. Il s’agit souvent d’établissements vieillissants ou situés en périphérie, qui n’ont pas su capter la clientèle olympique à temps. Sans réservations, ils se sont retrouvés à brader leurs prix, sans pour autant remplir leurs chambres. Un été 2024 décevant, avec des niveaux d’activité comparables à ceux de 2019 ou 2022.Règne de l’emplacement et perspectives 2025À Paris, l’immobilier dicte la loi, et l’hôtellerie ne fait pas exception. Les établissements des arrondissements centraux ont mieux performé que ceux en périphérie, et cette tendance devrait se poursuivre en 2025.L’année à venir s’annonce d’ailleurs encourageante. Le marché hôtelier parisien pourrait se stabiliser entre 0 et -5 % par rapport à 2023, avec une dynamique favorable pour 20 à 30 % des hôtels les mieux positionnés. Ces derniers pourraient même dépasser leurs résultats de l’année olympique. Le report des séjours annulés en 2024, notamment en juin-juillet-août, pourrait bien donner un second souffle au secteur et amorcer une nouvelle phase de croissance.Bilan 2024 de l’hôtellerie en régionMaintien des prix moyens « en forte augmentation » et surperformance de certaines villesEn province, le bilan 2024 s’avère très positif. Les grandes villes hôtes, comme Lille ou Marseille, ont vu leur RevPAR progresser de manière spectaculaire. À Lille, par exemple, les chiffres indiquent une hausse pouvant dépasser les 100 % en août 2024 par rapport à un mois d’août habituel, grâce à l’afflux de visiteurs internationaux et à la relative rareté de l’offre hôtelière. Du fait de cette offre limitée, la demande JO s’est concentrée sur un nombre réduit de chambres, poussant les prix moyens à la hausse.De manière générale, la plupart des villes du Top 25 ont conservé les prix moyens déjà constatés en 2023, sans baisse significative de l’occupation. C’est un signal encourageant pour le marché : la dynamique post-crise sanitaire semble se poursuivre, portée par l’attrait touristique et la vitalité de l’hébergement urbain.Stations balnéaires et Normandie : un fort retour en 2024Les stations balnéaires avaient déjà enregistré une très belle saison en 2022, puis ont rencontré davantage de difficultés en 2023. Elles retrouvent toutefois un très bon niveau d’activité en 2024, profitant à la fois d’un effet de rattrapage et de la volonté de certains vacanciers d’éviter la foule olympique.La Normandie tire également son épingle du jeu, car de plus en plus de voyageurs recherchent des destinations où les températures sont plus tempérées durant l’été. Les professionnels notent ainsi une affluence accrue, générant une hausse d’activité par rapport à 2023.Un report touristique profitable et une croissance à 5 %De nombreuses régions bénéficient du report de clients qui souhaitaient venir en France mais ont préféré éviter la capitale durant les JO. Cette clientèle s’est notamment dirigée vers les villes moyennes ou les espaces ruraux, en quête de calme et d’authenticité.Au global, l’hôtellerie régionale en 2024 se situe à un niveau supérieur à 2023, avec une croissance d’environ 5 %. Ce chiffre recouvre cependant des réalités variées : certaines destinations ont bénéficié de l’effet JO, tandis que d’autres ont capitalisé sur l’envie d’évasion et de verdure de la part des touristes français et étrangers.Tendances clés et évolutions réglementairesDigitalisation : vers l’hôtel intelligentLa transition numérique enclenchée depuis plusieurs années s’est accélérée. Les hôteliers s’équipent de solutions technologiques pour fluidifier l’expérience client : check-in mobile, clés virtuelles, domotique en chambre, applications de conciergerie… L’automatisation de certaines tâches (gestion des stocks, relation client via chatbot) optimise par ailleurs les coûts d’exploitation. Parallèlement, l’analyse de données (Big Data) devient un atout stratégique pour décrypter les comportements des voyageurs, adapter les offres et personnaliser chaque séjour. Plusieurs marques multiplient les collaborations avec des start-up spécialisées dans la connaissance client, affirmant une nouvelle culture de l’innovation.Éco-responsabilité : un levier de fidélisationLa responsabilité environnementale n’est plus un simple argument marketing : elle constitue désormais un standard, notamment pour les clientèles européennes et nord-américaines. Les voyageurs se disent prêts, dans 66 % des cas, à payer davantage pour un hébergement éco-friendly. La réglementation française évolue elle aussi : loi AGEC, obligations de tri, nouvelles grilles de classement hôtelier incluant des critères écologiques plus stricts… Résultat : fin des plastiques à usage unique, recours à des énergies renouvelables et réduction de la consommation d’eau.Les labels (Clef Verte, Écolabel européen) facilitent la visibilité de ces bonnes pratiques et valorisent la démarche auprès des tour-opérateurs, des agences spécialisées et du grand public. Sur un marché concurrentiel, afficher un engagement clair en faveur de la planète devient un levier de fidélisation et de différenciation.Les réglementations à venirEnfin, notons la volonté des pouvoirs publics de mieux encadrer la location saisonnière (Airbnb, Abritel, etc.). Des mesures plus strictes, détaillées sur service-public.fr, visent à protéger l’équilibre du marché locatif et à préserver la concurrence équitable avec l’hôtellerie traditionnelle. À partir de 2025, la déclaration obligatoire de chaque meublé de tourisme et la réduction de certains avantages fiscaux pourraient impacter la rentabilité de ces plateformes, renforçant indirectement le positionnement des hôtels.Anticiper l’avenir avec Huchet-DemorgeDepuis plus de 55 ans, Huchet-Demorge accompagne les acteurs du secteur hôtelier dans leurs projets d’acquisition, de cession ou de restructuration. Que vous souhaitiez investir dans un établissement prometteur, céder un hôtel familial au meilleur prix ou optimiser vos performances commerciales, nous mobilisons notre expertise reconnue et un réseau solide pour vous conseiller à chaque étape.Notre connaissance fine du marché francilien et des grandes régions touristiques nous permet d’évaluer précisément la valeur de vos actifs, d’identifier les opportunités émergentes (nouveaux concepts, marchés de niche, partenariats innovants) et de négocier dans les meilleures conditions.Vous avez un projet pour 2025 ? Contactez-nous dès à présent pour élaborer avec vous la stratégie gagnante. Nous assurons un accompagnement personnalisé, fondé sur des analyses de données fiables, des retours d’expérience concrets et une veille permanente des mutations réglementaires et concurrentielles. Tirez pleinement parti du dynamisme touristique français !FAQ : les questions clés sur l’hôtellerie en 20241. Pourquoi certains hôtels parisiens n’ont-ils pas bénéficié de l’« effet JO » en 2024 ?Malgré l’événement planétaire, la surcommunication sur la sécurité et les restrictions de circulation a découragé plusieurs voyageurs, notamment d’affaires, entraînant des reports de séjours en juin et juillet. Les hôtels qui n’avaient pas anticipé leurs ventes (réservations de groupe, tarification dynamique) ont eu du mal à remplir, avec parfois seulement 50 % d’occupation.2. Qu’est-ce qui explique les bons résultats de certaines grandes villes de province ?Lille, Marseille ou encore Lyon avaient moins de chambres disponibles que Paris, tout en accueillant des épreuves olympiques ou des flux estivaux importants. La rareté relative de l’offre a permis à ces villes d’augmenter leurs prix moyens. D’autres territoires, comme la Normandie ou les stations balnéaires, ont également bénéficié du report de touristes en quête de calme.3. Comment Huchet-Demorge peut-il aider un porteur de projet hôtelier ?Nous proposons un service complet : étude de faisabilité, recherche d’actifs disponibles, négociation et montage financier, conseils en stratégie, suivi post-acquisition ou cession. Grâce à une expérience de plus d’un demi-siècle, nous vous accompagnons sur chaque aspect crucial pour assurer le succès de votre investissement. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter.

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En savoir plus Achat d’un hôtel : un investissement qui vaut le coup ?

  • 27/03/2025
  • HÔTELLERIE, INVESTIR

Bonjour à toutes et à tous,Vous rêvez d’un actif immobilier capable de conjuguer rendement, prestige et diversification de patrimoine ?Le marché hôtelier français, de Paris aux plus belles villes de Régions, offre aujourd’hui de réelles perspectives de croissance. Investir dans un établissement – qu’il s’agisse d’un hôtel bureau, d’un complexe avec restaurant, ou un hôtel de luxe – permet de profiter d’une demande touristique soutenue, de valoriser un fonds de commerce et/ou des murs, des espaces adaptables, et d’attirer toutes sortes d’investisseurs, du particulier à l’expert aguerri.Pourquoi acheter un hôtel en France, et comment procéder ? Quelles étapes suivre, quels modes d’investissement privilégier, et comment déterminer le bon prix ou se faire accompagner ? Les réponses à ces questions peuvent transformer un simple achat en véritable succès entrepreneurial.De l’état des lieux du marché hôtelier aux conseils pour pérenniser son investissement, cet article a pour but de vous révéler tous les secrets d’un achat réussi.Bonne lecture. Le marché de l’investissement hôtelier : comment évaluer la rentabilité d’un hôtel avant d’acheter ?Une bonne analyse commence toujours par une mise à jour. C’est pourquoi il est essentiel de comprendre l’état du marché à l’instant T avant d’effectuer un achat d’hôtel. Alors, ni une ni deux, nous nous glissons dans notre meilleur costume pour vous faire un état des lieux de l’hôtellerie française.Un secteur en pleine transformation, porté par l’innovation et la durabilitéLe marché hôtelier, soumis à des exigences de classement de plus en plus strictes, se réinvente pour intégrer les obligations écologiques. Aujourd’hui, selon GEO, c’est 62% des voyageurs qui souhaitent un tourisme durable, et 44% (IFOP) qui sont près à payer plus cher pour passer un séjour davantage écoresponsable. Plus de technologie pour plus de précisionLes hôtels s’adaptent à leur temps, comme aux nouvelles contraintes écologiques. Autrefois compliqué à gérer, l’utilisation de la domotique à permis de réguler la consommation énergétique, réduire les coûts, comme l’empreinte carbone. En outre, ces systèmes électroniques intelligents permettent de mieux gérer les systèmes de comptage des chambres, et par conséquent d’améliorer l’expérience client. Chez Huchet-Demorge, nous vous recommandons d’utiliser la domotique pour : Accueillir vos client de la meilleure des manières Gérer vos ressources avec précision Optimiser vos services Accompagner les employés de l’hôtel Pour info, l’installation d’un système connecté entre le chauffage et l’éclairage permet d’économiser entre 15% et 30% d’énergie. La raison est simple, l’intéraction entre les appareils permet de réguler la consommation. Une démarche de plus en plus écoresponsableFace à une clientèle sensibilisée au tourisme durable, les hôtels 5 étoiles comme économiques se tournent vers un positionnement plus éthique.Ils valorisent une démarche écoresponsable. Que ce soit au sein de leurs restaurants, dans les produits d’accueil, l’idée est de valoriser un approvisionnement local, naturel, authentique. Certains hôtels vont  jusqu’à la mise en place de labels certifiant leur engagement. Ainsi, les établissements répondent à la demande croissante des voyageurs français et internationaux qui souhaitent allier confort, authenticité, et respect de l’environnement. Tendances régionales et saisonnièresCe n’est pas pour rien que Paris est la capitale du plus beau pays du monde. La France est un pays aux multiples paysages. Acheter un hôtel, c’est s’inscrire dans une dynamique locale, aux saisons diverses. La disparité régionalesLe marché hôtelier présente de fortes disparités, chacune ayant avantages et inconvénients. Les grandes villes, comme Paris ou Lyon, profitent d’un flux touristique continu tout au long de l’année, dynamisé par le tourisme d’affaires et les événements culturels. Les littoraux, eux, connaissent une haute saison concentrée durant les périodes estivales, attirant une clientèle loisirs en quête de soleil et d’activités balnéaires. Les zones de montagne, quant à elles, disposent d’un double potentiel : le tourisme hivernal, largement porté par les sports de glisse, et un tourisme vert estival, centré sur les activités de pleine nature.Les villes moins touristiques ne sont pas en reste. Par exemple, la ville de Reims, ne figurant pas dans le top 30 des villes les plus touristiques du pays, obtient un taux d’occupation de 80% lors de l’été 2024. Nous constatons le quasiment le même score pour la ville de Nancy et un score de seulement 5 points plus bas pour la ville de Besançon (Insee) .Répartition saisonnière et influence sur le prix moyen des chambresLes statistiques publiées par Statista montrent que la saisonnalité influe directement sur le tarif moyen des chambres. (Dans le pays, on dénote un prix moyen de 73,8 euros pour un hôtel 3 étoiles, contre 385,3 euros pour les hôtels haut de gamme).   Par exemple, dans les régions littorales, le prix moyen par nuitée augmente significativement entre juin et septembre, porté par une demande plus forte. À l’inverse, dans les grandes métropoles, la pression saisonnière s’avère moins marquée. Le taux d’occupation des chambres restant relativement stable grâce à la mixité des clientèles (affaires, congrès, courts séjours urbains). Pour info, Le taux d’occupation des chambres parisiennes avoisine constamment les 85% depuis fin 2022. Cette dynamique régionale et saisonnière, régulièrement étudiée par les acteurs institutionnels et les observatoires touristiques, constitue un enjeu clé pour optimiser la tarification et le positionnement.Concurrence et nouvelles formes d’hébergementCe n’est plus un secret, une nouvelle concurrence a débarqué. Nécessairement, cela à produit une petite révolution dans le marché de l’hébergement.L’impact de plateformes type Airbnb, appart-hôtels, résidences de tourismeL’essor de plateformes comme Airbnb bouleverse le paysage hôtelier, en offrant aux voyageurs une alternative flexible et parfois plus économique. Parallèlement, les appart-hôtels et les résidences de tourisme se développent, proposant des services intermédiaires entre la location saisonnière et l’hébergement hôtelier classique, et mettant la pression sur les acteurs traditionnels pour adapter leur offre.Le défi pour les acteurs traditionnelsLes hôtels établis doivent maintenir un cœur de clientèle fidèle malgré cette concurrence grandissante. Cela passe par l’innovation dans la gamme de chambres, l’amélioration de l’expérience en salle de petit déjeuner, et un service restaurant plus personnalisé.En s’adaptant aux nouvelles attentes des voyageurs (plus d’autonomie, de confort, de services additionnels), les établissements classiques peuvent tirer parti d’une demande en constante évolution et ainsi préserver leur position sur le marché.L’idée est simple, un client régulier vient chercher une expérience supplémentaire. Les bonnes raisons d’acheter un hôtelUne fois que vous connaissez la disparité de l’hexagone, vous avez un œil plus avisé sur le projet hôtelier que vous pouvez mettre en place. Seulement, nous savons que cela ne fait pas tout, et que pour investir autant, il faut de bonnes raisons. Un investissement tangible et patrimonialLa première raison réside sûrement dans le fait d’obtenir un actif physique. L’achat d’un hôtel représente l’acquisition d’un véritable actif immobilier, comprenant les murs et éventuellement le fonds de commerce, garantissant ainsi une valeur patrimoniale solide et durable. Soutenu par l’une des plus fortes demandes touristiques du monde, cet investissement permet de devenir propriétaire d’un lieu très rentable – à condition d’une gestion impeccable. Cette dimension tangible sécurise le capital, tout en offrant des perspectives d’appréciation de l’actif dans le temps.Nous le savons très bien, les lois françaises sont assez dures en matière de transmission de patrimoine. C’est pourquoi, nous vous recommandons cet article afin d’anticiper au mieux la transmission de votre patrimoine hôtelier.  Des rendements potentiellement attractifsNe nous cachons pas, détenir un hôtel n’est pas de tout repos, et nécessite d’être attentif à divers signaux. Les indicateurs de performance : le succès d’un investissement hôtelier se mesure à travers des indicateurs clés tels que le taux d’occupation (proportion de chambres occupées), le RevPAR (Revenue Per Available Room) et la marge brute. Ces données, régulièrement suivies par les professionnels, permettent d’évaluer précisément la rentabilité de l’établissement.Un bon prix d’achat et une bonne exploitation: en acquérant l’hôtel à un prix raisonnable et en optimisant l’exploitation (contrôle des coûts, gestion fine des ressources humaines et commerciales), l’investisseur peut espérer des bénéfices stables sur le long terme. Il existe des ressources qui offrent des conseils pour améliorer la rentabilité, assurant ainsi que le capital investi reste productif et attractif.Une opportunité de s’implanter dans diverses villes et régions de France: contrairement à certains secteurs immobiliers plus volatils, l’hôtellerie bénéficie d’une clientèle variée (affaires, loisirs, tourisme interne et international), offrant une certaine résilience. L’implantation dans différentes villes et régions de France, dont certaines fortement soutenues par une demande touristique durable, permet de répartir les risques et de pérenniser son investissement.La possibilité de valoriser l’établissement en y ajoutant des services (agrandissement, jardin, restaurant gastronomique) : la flexibilité de l’offre hôtelière facilite la valorisation de l’actif dans le temps. L’ajout d’espaces extérieurs (jardin, terrasse), de services haut de gamme (restaurant gastronomique, spa, salle de séminaire équipée) ou de solutions technologiques innovantes permet de répondre aux attentes d’une clientèle de plus en plus exigeante et soucieuse de qualité. Des études de marché et des rapports publiés par Atout France aident à identifier les tendances émergentes, assurant ainsi une adaptation continue et rentable de l’offre.N’hésitez pas à faire appel à nos conseils pour réussir votre entrée dans le monde de l’hôtellerie. Comment acheter un hôtel ? Les étapes clés de l’investissementVous êtes à présent très informé, possiblement près à sauter le pas. Oui mais, comment faire? Comment acheter un hôtel sereinement? Définir ses objectifs et son budget : quelle option à quel prix?Nous ne le répéterons jamais assez, avant d’investir, il faut définir sa stratégie. Souhaitez-vous acheter le fonds de commerce? Les murs et les fonds ? Les murs uniquement ? Quelle option choisir ?Si vous optez pour l’achat des murs, cela permet de sécuriser un patrimoine immobilier, soumis à l’IFI. Si vous optez pour l’acquisition du fonds de commerce, une reprise immédiate de l’activité hôtelière, incluant la clientèle, la notoriété et le savoir-faire de l’établissement est possible. Si vous optez pour l’ensemble, vous assurez ainsi un contrôle global sur l’exploitation et la valeur immobilière, qui dans ce cas n’est pas soumis à l’IFI. À quel prix ?Pour fixer un budget réaliste, il est nécessaire d’évaluer précisément l’ensemble des éléments constitutifs de l’hôtel. L’estimation doit prendre en compte la qualité des chambres, l’équipement du restaurant, la présence d’espaces communs (bureau, salle de réunion, jardin), ainsi que le potentiel de développement de l’établissement. Chez Huchet-Demorge, nous prenons soin de vous accompagner dans chaque étape de la réalisation de votre budget. Identifier les coûts cachésL’achat d’un hôtel s’accompagne nécessairement de coûts adjacents. Comprenez en plus du prix de vente : les coûts liés aux frais de conseilsLes coûts liés aux frais d’intermédiationles coûts liés aux droits d’enregistrement les coûts liés à d’éventuels travaux de rénovationCe sont autant de dépenses à prévoir et à insérer dans votre budget, et nécessairement dans la négociation lors de l’achat. Les critères de sélections d’un hôtel : Identifier le bon emplacement et analyser le marché localUn hôtel perdu au milieu de nulle part risque de ne pas être le plus rentable, tout comme un hôtel noyé sous la concurrence comporte également sa dose de risque. Ne pas foncer tête baissée, c’est le conseil principal que notre cabinet peut vous offrir. Réalisez une étude de la fréquentation touristique, de la concurrence, et des perspectives de venteAvant d’investir, une analyse approfondie du marché local est essentielle. Cela implique d’examiner les données sur la fréquentation touristique, disponibles. N’hésitez pas à faire un état des lieux des endroits qui vous intéressent. Pour information, l’Insee réalise chaque année des études qui permettent de se faire une idée concrète de la fréquentation touristique. Il est également nécessaire d’étudier la concurrence : vérifier la présence d’autres hôtels, de résidences de tourisme et d’alternatives comme les appart-hôtels ou Airbnb.Enfin, comprendre les perspectives de vente et la dynamique du marché entre dans la balance. Un bien qui prend de la valeur permet de faire des plus-values conséquentes.  Effectuez une analyse de la localisation (centre-ville, zone touristique, proximité des transports)Le choix de l’emplacement joue un rôle déterminant dans la réussite de l’investissement. L’achat d’un hôtel situé en centre-ville bénéficiera de tous les types de clientèles et d’un accès privilégié à une offre culturelle et commerciale. À l’inverse, un établissement en zone touristique (littoral, montagne, campagne) profitera de la saisonnalité et de l’attrait du cadre naturel. La proximité des transports (gares, aéroports, réseaux de transports en commun) constitue un atout supplémentaire, facilitant l’accès des clients et influençant directement le taux d’occupation et le RevPAR. Identifier le potentiel de développement En fonction de l’endroit, du terrain, de l’environnement, des équipements sur place, des chambres, etc. Il faut que lorsque vous visitez l’hôtel vous puissiez penser à la restructuration de ce dernier. Peut-être que les chambres sont trop petites ? Peut-être que les équipements sont dépassés ou insuffisants, Quid des licences et normes juridiques? Parfois, il est bon de réduire le nombre de chambres et d’augmenter le Revpar, parfois non. Faîtes-vous accompagner lors de vos visites. Et surtout, visitez plusieurs établissements, ayez de quoi comparer. Un hôtel est certes un bien immobilier, mais aussi et surtout une entreprise qui nécessite d’être continuellement entretenue et améliorée. Financer son projet d’achat : acquérir son hôtel sereinementDivers moyens existent pour financer l’achat d’un hôtel. Des plus classiques aux plus indirects, nous vous expliquons ici les différents recours. Recours aux prêts bancaires, apports personnelsLe financement initial d’un achat hôtelier passe généralement par un apport personnel complété par un prêt bancaire. Les établissements de crédit évaluent la solvabilité du porteur de projet, sa capacité à rembourser l’emprunt et la pérennité de l’activité. Des organismes peuvent accompagner les investisseurs, notamment au travers de prêts et de garanties, afin de renforcer la crédibilité de leur dossier.Investissements indirects : SCPI, FIP, OPCI, crowdfunding (financement participatif)Au-delà du financement bancaire traditionnel, il existe des moyens indirects pour investir dans l’hôtellerie. Les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier), les FIP (Fonds d’Investissement de Proximité), et les OPCI (Organismes de Placement Collectif Immobilier) permettent une mutualisation des risques et une gestion déléguée. Le crowdfunding, ou financement participatif, propose une alternative plus souple et accessible, soutenue par des plateformes agréées. Ces solutions offrent la possibilité d’investir dans l’hôtellerie sans gérer directement l’établissement, tout en diversifiant son portefeuille.Comment déterminer le meilleur schéma financierAvant de s’engager, il est indispensable de comparer les différentes options de financement. Prenez en compte le montant disponible, la tolérance au risque, le niveau d’implication souhaité et les perspectives de rendement. Des conseils d’experts (conseillers en gestion de patrimoine, experts-comptables, avocats spécialisés) ainsi que la consultation de ressources fiables (publications de l’INSEE, études d’Atout France) permettent de bâtir un schéma financier adapté à ses objectifs et d’assurer la pérennité de l’investissement hôtelier.Les démarches juridiques et administrativesVous avez un budget, un financement, vous êtes enfin proche d’effectuer l’achat d’un hôtel. Toutefois, la transition d’un tel établissement est lente et nécessite une flopée de démarches. Détrompez-vous, l’idée n’est pas de vous mettre des bâtons dans les roues, mais de s’assurer que votre investissement ne soit pas rempli de mauvaises surprises. Réalisation de la due diligence, vérification des licences (notamment pour le restaurant, la salle de réception)Avant de finaliser l’acquisition d’un hôtel, il est essentiel de procéder à une due diligence approfondie. Cette étape consiste à examiner l’ensemble des documents juridiques, comptables et techniques relatifs à l’établissement. Il convient de s’assurer de la conformité des installations et du respect des normes sanitaires comme sécuritaires. Il faudra notamment vérifier la validité des licences et autorisations liées aux activités de restauration ou d’accueil d’événements.Négociation du prix, rédaction et signature de l’acte de venteUne fois l’ensemble des informations recueillies et validées, la négociation du prix d’achat peut commencer. Cette phase implique souvent l’intervention de professionnels (intermédiaires, avocats ou experts comptables) afin de sécuriser la transaction et d’obtenir les meilleures conditions possibles. L’acte de vente, rédigé par un avocat (ou notaire s’il n’y a que des murs), officialise enfin le transfert de propriété et consacre la réussite juridique de l’opération d’achat hôtelierLes démarches administratives après l’achat d’un hôtelVoici la liste des démarches administratives à effectuer après l’achat d’un hôtel en France :Enregistrement de l’acte de vente : déposer l’acte de cession auprès du Service de la Publicité Foncière pour officialiser le transfert de propriété.Mise à jour des registres juridiques : informer le Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) du changement de propriétaire et mettre à jour les statuts de l’entreprise si nécessaire.Transfert des contrats de travail : assurer la continuité des contrats des employés en respectant les dispositions du Code du Travail concernant les transferts d’entreprises.Actualisation des contrats commerciaux : réviser et renouveler les baux commerciaux, contrats fournisseurs et autres accords en cours pour refléter la nouvelle propriété.Conformité aux normes de sécurité et d’hygiène : effectuer les inspections requises et obtenir les certifications nécessaires pour garantir que l’hôtel respecte les réglementations en vigueur.Mise à jour des licences et autorisations : renouveler ou modifier les licences d’exploitation.Déclaration aux services fiscaux : informer l’administration fiscale du changement de propriétaire et mettre à jour les informations fiscales de l’établissement.Révision des assurances : mettre à jour les polices d’assurance pour couvrir les nouveaux risques liés à la propriété et à l’exploitation de l’hôtel.Gestion des contrats de services publics : transférer ou renégocier les contrats d’électricité, d’eau, d’internet et autres services essentiels au nom du nouveau propriétaire.Notification des clients et partenaires : informer les clients réguliers, partenaires commerciaux et fournisseurs du changement de propriétaire pour maintenir de bonnes relations professionnelles.Conformité avec le RGPD : assurer la protection des données personnelles des clients en mettant à jour les politiques de confidentialité et en respectant les obligations du Règlement Général sur la Protection des Données.Intégration des systèmes informatiques : migrer ou mettre à jour les systèmes de gestion hôtelière, réservations en ligne et autres infrastructures technologiques pour assurer une exploitation fluide.Planification financière et comptable :réviser les comptes, établir un budget prévisionnel et s’assurer que la comptabilité est en ordre pour le nouveau propriétaire.Communication et marketing : mettre en place une stratégie de communication pour annoncer le changement de propriété et attirer une nouvelle clientèle si nécessaire.Ces démarches sont là pour garantir une transition fluide et conforme aux réglementations en vigueur, assurant ainsi le bon fonctionnement et la pérennité de l’hôtel après son acquisition.Gérer et pérenniser son investissement hôtelierCe n’est pas tout d’effectuer l’achat d’un hôtel, il vous faut maintenant déterminer la gestion de ce dernier. C’est en partie cette dernière qui rendra votre investissement plus ou moins rentable. Gestion opérationnelle vs. gestion déléguéeL’investisseur peut choisir de diriger l’établissement en interne, supervisant lui-même la coordination des chambres, l’approvisionnement du restaurant, l’entretien du jardin ou la maintenance du bâtiment. Cette implication directe permet un contrôle complet, mais requiert une solide expertise dans l’hôtellerie. À l’inverse, la gestion déléguée implique de confier l’exploitation de l’hôtel à un opérateur spécialisé, un directeur expérimenté ou encore un bureau de gestion expert, réduisant ainsi la charge opérationnelle de l’investisseur. Cette approche professionnelle offre souvent plus de sérénité et peut optimiser la rentabilité.Par ailleurs, créer une image de charme et de luxe, promouvoir efficacement l’établissement en ligne (réservations via des OTA, communication sur les réseaux sociaux, référencement sur des sites spécialisés) s’avère essentiel pour attirer et fidéliser la clientèle. La localisation en ville, la présence d’un cœur historique, la qualité des chambres, du service et des prestataions constituent autant d’atouts à mettre en avant à travers une stratégie digitale ciblée, soutenue par des outils d’analyse de trafic et de réputation en ligne. 56% des voyageurs français ont effectué leur réservation en ligne durant l’année 2022 (statista). Anticiper l’évolution du marchéPour rester compétitif et répondre aux attentes changeantes des clients, adaptez continuellement l’offre de l’établissement. Introduisez de nouvelles expériences telles que des activités culturelles locales ou des ateliers artisanaux pour enrichir le séjour des hôtes..De plus, l’intégration d’espaces de co-working dans un bureau dédié répond à la demande croissante des voyageurs d’affaires et des nomades digitaux, offrant un environnement de travail confortable et bien équipé. Ces ajustements permettent de diversifier les sources de revenus et d’améliorer la satisfaction client.N’hésitez pas à consulter les dernières tendances pour rester le plus compétitif. Conclusion : L’achat d’un hôtel en vaut-il vraiment la peine ?L’achat d’un hôtel représente une opportunité d’investissement séduisante grâce à son potentiel de rendement. Néanmoins, le processus d’acquisition est long, coûteux, et hétéroclite selon les régions nécessite une gestion rigoureuse et une adaptation continue pour garantir le succès à long terme. Se faire accompagner par des experts est le meilleur moyen de garantir un investissement serein. Acheter un hôtel, c’est s’entourer de spécialistes, c’est optimiser l’opération d’investissement, c’est bénéficier de conseils spécifiques que notre cabinet peut vous apportez. 

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En savoir plus Achat boulangerie : créer ou acheter un fonds de commerce ?

  • 25/03/2025
  • BOULANGERIE, RECONVERSION

Bonjour à toutes et à tous, Que vous rêviez de devenir votre propre patron, ou d’investir dans un projet rentable tout en sentant chaque matin le parfum d’un pain tout juste sorti du four. L’acquisition d’une boulangerie pourrait bien être l’opportunité idéale. À condition toutefois, de conjuguer le charme d’une tradition artisanale avec les exigences d’un investissement rentable requiert une préparation minutieuse. Faut-il créer son commerce de toutes pièces ou reprendre un fonds de commerce déjà établi ?Dans ce guide, nous passons en revue les étapes essentielles, les critères de sélection et les écueils à éviter pour donner à votre projet d’achat de boulangerie toutes les chances de réussir.Bonne lecture.Création ou reprise : deux parcours, deux visionsLe choix entre la création d’une boulangerie ex nihilo et la reprise d’un fonds de commerce dépend d’abord de la stratégie que vous souhaitez mettre en œuvre pour votre projet. Créer sa boulangerie : la liberté au prix d’un investissementMême s’il est plus ambitieux encore de créer son affaire, cela n’en reste pas moins impossible. À condition de savoir vers quoi l’on se lance : Conception intégrale : Vous définissez l’intégralité du projet de l’entreprise (identité visuelle, sélection du matériel, configuration du local).Adaptation aux tendances : Vous êtes libre d’intégrer une gamme de pâtisserie, de développer une offre de snacking, ou de cibler un positionnement hautement artisanal. Certains boulanger se meuvent même en restaurateurs. Exigences administratives : Obtenir les autorisations pour un commerce alimentaire prend du temps (hygiène, sécurité, licence éventuelle).Besoins financiers : Entre l’achat ou la location d’un espace, l’acquisition d’équipements et la constitution de stocks, le budget initial peut s’élever rapidement.Délai de rentabilité : L’activité nécessite souvent plusieurs mois, voire plus, pour fidéliser une clientèle et atteindre un chiffre d’affaires satisfaisant.Reprendre un fonds de commerce : un point de départ plus concretÀ l’inverse, la reprise d’une boulangerie s’accompagne a priori de plus de sécurité : Clientèle existante : Vous bénéficiez d’une réputation parfois déjà solide, avec un chiffre d’affaires connu, ce qui facilite les projections financières.Matériel et local déjà opérationnels : Les investissements initiaux sont limités aux éventuelles rénovations et mises aux normes.Prise en compte de l’historique : Certains équipements peuvent être vieillissants, et l’enseigne peut nécessiter un repositionnement pour répondre aux nouvelles tendances (bio, produits sans gluten, etc.).Gestion des contrats en cours : Il est fréquent de reprendre un bail, des accords fournisseurs ou des conditions tarifaires qui peuvent influer sur la marge bénéficiaire.Choisir la voie adaptée à vos ambitionsLe choix entre création et reprise dépend de plusieurs facteurs :Budget disponible : L’apport personnel et le financement bancaire définissent la marge de manœuvre pour l’investissement initial.Tolérance au risque : Concevoir une boutique de zéro demande une prise de risque plus élevée, alors qu’une affaire existante rassure souvent les partenaires financiers.Volonté d’innover : La création complète convient à ceux qui souhaitent imposer une identité forte. La cession, quant à elle, permet de capitaliser sur une base déjà existante, tout en procédant à des ajustements ciblés.Dans tous les cas, il est recommandé d’établir un bilan prévisionnel réaliste, de bien évaluer l’emplacement et de consulter des experts du secteur (avocats, cabinets de cession d’entreprise) afin de maîtriser chaque paramètre de votre transaction.Structurer son projet pour réussirPour garantir le succès de votre activité en boulangerie, il est essentiel de structurer votre projet dès ses premières étapes. Cette démarche vous aidera à anticiper les défis potentiels, à optimiser vos ressources et à convaincre vos futurs partenaires. Nous vous recommandons de suivre ce protocole : Étape 1 : définir une vision claireIl est important de ne pas mettre de coup de hache dans le brouillard. Prenez le temps nécessaire pour définir ce qui fixera le cap de votre investissement : Positionnement réfléchi : Artisanat traditionnel, offre bio ou snacking complémentaire, offre de pâtisserie développée. Cette décision influe directement sur la nature de vos produits, la configuration du local et la perception de votre clientèle. Pour une entreprise basée sur des produits de qualité, il sera nécessaire de cultiver l’image.  Environnement adapté : Sélectionnez un emplacement qui répond à vos attentes, qu’il s’agisse d’un centre urbain, d’un village, ou d’un quartier résidentiel ou d’un quartier d’affaires à la périphérie d’une grande ville de France. Le volume de passage, la concurrence et les habitudes de consommation varient fortement d’un contexte à l’autre.Objectifs mesurables : Définissez les indicateurs de réussite, que ce soit un chiffre d’affaires visé, une marge à maintenir ou une cible en nombre de clients journaliers.Notre conseil est également d’inclure votre besoin personnel. Posez-vous notamment la question du logement, du cadre de vie. Si vous n’êtes pas un citadin, peut-être que les contraintes horaires d’un boulanger est un obstacle. Étape 2 : élaborer un business plan solideLe Business plan, c’est votre atout majeur et indispensable pour vous convaincre vous et vos partenaires financiers. Sans ce dernier, l’achat de votre boulangerie reste au point mort. Pour bien le réaliser vérifiez les points suivants : Étude de marché approfondie : Identifiez la demande, étudiez les commerces déjà installés et cernez les tendances du secteur pour valider la pertinence de votre offre.Clarté de la vision financière : Projetez les coûts d’exploitation, les marges espérées et les scénarios de développement. Des estimations précises rassurent les partenaires bancaires et facilitent l’apport en capital.Outil de communication : Un business plan bien construit permet de fédérer vos interlocuteurs (banques, organismes d’accompagnement, investisseurs) et d’affirmer la solidité de votre projet de création ou de reprise.Étape 3 : évaluer le budget globalD’aucun vous dira que c’est l’étape la plus décisive. Votre budget dresse les lignes de contraintes autour de votre entreprise. Voici ce qui compte pour faire un budget global le plus précis possible : Prix d’achat et travaux : Si vous optez pour l’achat d’un fonds de commerce, incluez le prix de vente, l’éventuelle rénovation du matériel ainsi que la mise aux normes du local.Trésorerie de lancement : Prévoyez les charges initiales (stocks, loyers, salaires) pour éviter une tension financière dans les premiers mois. Assurez-vous que votre financement couvre cette période critique.Analyse des imprévus : Anticipez les frais supplémentaires liés aux fluctuations de coûts (matières premières, énergie) et aux aléas de la cession (modifications du bail, adaptations de la gamme de pâtisserie ou de snacking).Suivre ces étapes renforce la cohérence de votre projet et valorise votre position auprès des investisseurs, des cabinets spécialisés et des bureaux d’expertise. Une structure solide est la clé pour transformer votre ambition de boulanger en une affaire pérenne.Analyser les opportunités : bien choisir sa boulangerieAvant de vous engager dans un achat, prenez le temps de comparer différentes annonces pour identifier l’affaire la plus adaptée à votre projet. Une évaluation minutieuse garantit une bonne compréhension des conditions réelles du marché et limite les risques d’investissements imprévus. Voici les critères à prendre en compte : Critère 1 : l’emplacementAu risque de se répéter, l’emplacement de votre boulangerie est un élément essentiel à prendre en compte lors de vos recherches. La cession d’un fonds de commerce, c’est souvent accompagnée d’une cause évidente qu’on ne voit pas. L’emplacement fait souvent partie de ce type de cause. Par expérience, nous vous recommandons de consulter la Mairie afin de savoir si des travaux futurs sont au plan du jour. Une déviation routière, par exemple, peut avoir un impact négatif sur le chiffre d’affaires d’une boulangerie.  Notamment si vous comptez vous installer dans un village. Critère 2 : la rentabilitéAnalyser la rentabilité, ce n’est pas seulement prendre en compte le bilan financier existant, c’est aussi anticiper l’avenir. Les prévisions sont-elles bonnes? Y-a-t-il la possibilité de les améliorer ? Nous vous conseillons de passer en revue tout ce qui relève des charges fixes et variables : les financements en cours, le loyer, le prêt bancaire éventuel, l’intégralité des coûts liés aux matières premières,… Un coût accolé au potentiel de développement et souvent oublié : le prix d’une communication efficace. Une boulangerie se doit de se démarquer de la concurrence, la communication reste un levier primordial pour vous faire connaître. Critère 3 : l’état des locaux et du matérielUn four qui ne fonctionne pas, c’est un investissement estimé, en moyenne entre 15 000 € et 60 000 €. Un magasin, c’est une vitrine, plus vos créations sont mises en valeurs, plus les clients vous créditeront d’un savoir faire en boulangerie et en pâtisserie. Avant d’effectuer vos visites, nous vous conseillons de faire la liste des équipements nécessaires à la mise en place de votre projet. N’oubliez pas de prendre en compte le magasin de votre future boulangerie. Assurez-vous notamment que chaque instrument, chaque local, respecte les normes d’hygiène et de sécurité d’accueil et d’agro alimentation. Si la France est l’un des pays les mieux loti en termes de qualité alimentaire, c’est notamment par sa rigidité législative.  Critère 4 : faites-vous accompagner par des expertsUn choix éclairé résulte d’une appréciation objective de l’environnement, de la profitabilité et des conditions de cession. Cette démarche approfondie s’avère essentielle pour réussir votre implantation, que ce soit dans un secteur urbain, rural ou semi-résidentiel. Bureaux d’expertise ou cabinet spécialisé, ils sont dépêchés pour vous fournir un accompagnement objectif et vous éviter les pièges d’une transaction impulsive. Ils sont aussi présents pour négocier les meilleurs prix en fonction du marché, et des critères précédents. Négocier et sécuriser l’achat : une action en trois mouvementsUne vente, c’est un dialogue entre l’acheteur et le vendeur qu’il est nécessaire de maîtriser. C’est pourquoi, nous vous conseillons de faire intervenir un tiers, une personne capable d’arbitrer cette dialectique. Préparer la négociation avec méthode : avant la venteLe premier mouvement consiste à préparer la négociation avec méthode, en gardant à l’esprit que le prix affiché ne représente qu’un élément parmi d’autres. Il est judicieux d’étudier la validité des contrats fournisseurs, la solidité du bail commercial et l’état des équipements présents dans la boulangerie afin d’affiner votre proposition. Une telle analyse permet souvent de repérer des améliorations à financer, ou au contraire de valoriser des atouts déjà existants.Lorsque la base de négociation semble satisfaisante, le deuxième mouvement de cette dialectique intervient : le compromis de vente. Le compromis de vente : support de la négociationIl est préférable de formaliser un compromis de vente sous la supervision d’un notaire ou d’un avocat. Ce document inclut généralement des conditions suspensives, indispensables pour sécuriser votre position si un prêt bancaire est en cours de validation, et des garanties légales visant à couvrir d’éventuels vices cachés. Cette précaution juridique constitue un filet de sécurité essentiel, surtout lorsque vous investissez des sommes importantes.La période de transition post transactionUne fois les clauses clarifiées et l’accord signé, il est recommandé, dans un dernier mouvement, de prévoir une période de transition avec l’ancien propriétaire. Cette passation, même limitée dans le temps, vous offre la possibilité de comprendre les rouages de l’établissement, notamment la gestion des stocks et les habitudes de la clientèle. En outre, elle contribue à maintenir un climat de confiance en assurant la continuité du service, ce qui est souvent déterminant dans la réussite commerciale de la reprise.Récapitulatif des erreurs à éviter pour une meilleure transactionPour optimiser votre investissement, et acheter votre boulangerie au meilleure prix, gardez ces pièges à l’esprit :Ne pas se baser uniquement sur le chiffre d’affaires : Une forte activité ne garantit pas une rentabilité durable. Analysez aussi la marge et les charges fixes.Ne pas sous-estimer les coûts cachés : Travaux de rénovation, mise aux normes ou remplacement d’équipements peuvent peser lourd.Ne pas ignorer la concurrence : Une offre mal positionnée face à des concurrents établis peut rapidement nuire à vos performances.Ne pas négliger la dynamique locale : Préférez un secteur en plein essor pour maximiser le potentiel de votre projet.Pourquoi choisir le cabinet Huchet Demorge ?Forts de 55 années d’expérience dans la cession de fonds de commerce en boulangerie pâtisserie, nous avons développé une approche méthodique pour répondre aux besoins spécifiques de chaque porteur de projet. Notre cabinet s’implique dès la phase initiale, qu’il s’agisse de l’évaluation du prix de vente ou de l’analyse du matériel et des contrats en cours. Notre action se situe dans les plus grandes villes de France. Nous proposons des conseils personnalisés pour affiner votre positionnement, sécuriser votre financement et optimiser les aspects juridiques de la transaction.En bénéficiant de notre savoir-faire, vous consolidez la fiabilité de votre projet et mettez toutes les chances de votre côté pour devenir un acteur reconnu sur votre secteur.Les questions qui accompagnent et approfondissent l’achat d’une boulangerie pâtisseriePlus que des questions, nous vous proposons dans cette FAQ, des approfondissements pour préparer votre nouvel investissement, votre nouvelle vie. Comment recruter et former une équipe compétente au sein de ma boulangerie-pâtisserie?Misez sur une description de poste claire et diffusez vos annonces sur des plateformes spécialisées. Pour la formation, prévoyez un parcours d’intégration et misez sur le compagnonnage ou la formation continue pour faire monter vos collaborateurs en compétences. Attention, le secteur de la boulangerie-pâtisserie souffre parfois d’un fort turnover. Il est nécessaire de l’inclure dans les contraintes de ressources humaines. Quelles sont les obligations en matière d’assurances pour une boulangerie-pâtisserie ?Souscrivez au minimum une assurance multirisque professionnelle et une responsabilité civile professionnelle. Vérifiez également la nécessité d’une assurance perte d’exploitation pour protéger votre chiffre d’affaires en cas d’incident majeur.Quels leviers marketing peut-on actionner pour accroître la visibilité de la boulangerie-pâtisserie ?Créez une identité forte et utilisez les réseaux sociaux pour valoriser vos produits et offres spéciales. Nouez des partenariats avec des commerces locaux et participez à des événements du quartier pour attirer et fidéliser la clientèle.Comment intégrer une démarche de développement durable dans son projet ?Sélectionnez des matières premières locales ou labellisées, limitez le gaspillage alimentaire en ajustant votre production et mettez en place un tri sélectif rigoureux. Ces gestes renforcent votre image de commerce responsable.Quelles démarches entreprendre pour faire évoluer l’offre de sa boulangerie-pâtisserie (livraison, traiteur, etc.) ?Vérifiez les obligations légales (licence, hygiène) avant de proposer de nouveaux services. Étudiez la demande locale et déterminez si un partenariat avec des plateformes de livraison ou l’ouverture d’un rayon traiteur sont compatibles avec votre modèle actuel.Quel est le prix d’un boulangerie pâtisserie en FranceLe prix d’une boulangerie-pâtisserie en France varie en fonction de l’emplacement, de la taille et du chiffre d’affaires. Pour ouvrir une boulangerie-pâtisserie, il est recommandé de prévoir un budget compris entre 120 000 € et 200 000 €, couvrant l’achat des équipements, l’aménagement du local et le fonds de roulement. Lors de l’acquisition d’une boulangerie existante, le prix de cession dépend de la rentabilité, de la localisation et de la notoriété de l’établissement.

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En savoir plus Cession hôtel : pourquoi faire appel à un cabinet de vente d’hôtel pour céder votre établissement ?

  • 30/01/2025
  • HÔTELLERIE

Bonjour à toutes et à tous,Dans l’univers immobilier dédié aux hôtels, la décision de procéder à la vente ou à la cession d’un établissement n’est jamais anodine. Cette opération implique non seulement un transfert de propriétés, mais aussi la transmission d’une histoire, d’un positionnement, d’un savoir-faire et, bien souvent, d’une réputation méticuleusement bâtie au fil des années. Pour un hôtelier déjà occupé à gérer le quotidien exigeant de son hôtel adoré, ajouter à son agenda la complexité d’une transaction immobilière, commerciale et parfois juridique peut rapidement devenir un défi majeur.Dans cet article, nous aborderons les raisons pour lesquelles il est pertinent de faire appel à un cabinet spécialisé pour mener à bien la cession de votre hôtel, que ce soit avec ou sans les murs. Nous examinerons les différentes missions de ce type de structure, les bénéfices qu’elle apporte en termes de négociation, de coordination et de valorisation du bien, ainsi que la manière dont elle facilite la gestion des enjeux juridiques et fiscaux. Enfin, nous expliquerons comment un cabinet peut vous aider à préserver, voire optimiser, la valeur de votre établissement lors de sa transmission.Bonne lecture !Pourquoi faire appel à un cabinet spécialisé pour vendre son hôtel ?Un gain de temps et d’expertise dans un contexte concurrentielLorsque l’on gère un hôtel, le temps se révèle être une denrée rare. L’exploitant doit jongler avec de multiples priorités : management des équipes, accueil de la clientèle, maintien de la satisfaction et de la qualité des chambres, contrôle des coûts, pilotage des indicateurs financiers, gestion éventuelle du restaurant, etc. Dans un tel contexte, aborder la vente de l’hôtel de manière autonome peut s’avérer périlleux.Un cabinet spécialisé met à votre service une équipe d’experts rompus aux spécificités du marché hôtelier. Leur rôle est de réaliser une veille permanente :Suivi des transactions dans votre région ou votre segment (affaires, loisirs, boutique-hôtel, hôtels étoilés, etc.).Identification des tendances émergentes, telles que l’évolution des gammes, la rénovation de chambres ou l’apparition de nouveaux concepts (comme un restaurant gastronomique ou une terrasse panoramique).Analyse approfondie du positionnement de votre hôtel, de la concurrence et des profils d’acquéreurs potentiels.Ainsi, bien plus qu’un simple intermédiaire, le cabinet se comporte comme un partenaire stratégique, capable de vous indiquer le moment opportun pour vendre et d’identifier les opportunités de valorisation spécifiques à votre projet de cession. Il prend également en compte l’emplacement – qu’il s’agisse de Paris, d’une grande métropole, d’une ville touristique ou d’une station des Alpes – et la dynamique du marché (hausse ou baisse de la fréquentation, offre concurrente, etc.).Une connaissance pointue du marché hôtelier localLe secteur hôtelier revêt des caractéristiques très contrastées selon l’emplacement, comme nous l’avons déjà expliqué dans un article dédié sur l’hôtellerie à Paris versus l’hôtellerie de région. En effet, Paris, grandes métropoles régionales, zones littorales, stations de montagne dans les Alpes : chaque marché a ses particularités. L’exemple parisien illustre bien cette diversité : dans certains « micro-quartiers », la proximité d’un hôtel récemment rénové et monté en gamme peut faire grimper la valeur de vos propres murs, tandis que l’ouverture d’un nouveau concurrent peut, au contraire, déstabiliser un marché local en région.Le cabinet spécialisé dispose d’outils, de réseaux et de bases de données permettant :L’analyse des performances financières (taux d’occupation, RevPAR, chiffres d’affaires par segment de clientèle).L’évaluation des effets de la concurrence sur un rayon géographique donné : on pense par exemple aux quartiers huppés de Paris ou au centre historique d’une ville de province.La projection dans les années futures. La comparaison des niveaux de prix pratiqués dans des conditions similaires (catégorie, nombre de chambres, état général de l’hôtel, attractivité touristique de la zone, existence d’un restaurant de charme ou d’un salon pour événements).Cette expertise vous aide à ajuster votre stratégie de cession, notamment en fixant un prix cohérent et en sélectionnant la période la plus favorable pour la transaction.La fixation du prix : un enjeu décisif pour une vente réussieDéterminer un prix en phase avec le marchéL’une des étapes les plus sensibles dans la cession d’un hôtel reste la définition du prix. Un établissement hôtelier ne se valorise pas uniquement sur sa superficie ou la qualité de son bureau d’accueil. Le chiffre d’affaires, l’EBE (Excédent Brut d’Exploitation), la notoriété de la marque, la localisation (dans le cœur d’une ville, à Saint-Germain ou à quelques pas d’un pôle d’attraction), le potentiel de développement ou la possibilité d’un repositionnement (montée en gamme, transformation, intégration d’un restaurant étoilé, ajout d’une terrasse ou d’un salon de réception) sont autant de variables à prendre en compte.Grâce à sa connaissance du marché et aux retours obtenus auprès d’acquéreurs actifs, le cabinet spécialisé est en mesure de :Réaliser une étude comparative (transactions récentes, projets en cours, indicateurs macroéconomiques, etc.).Mettre en perspective les atouts et faiblesses de votre établissement, puis estimer l’impact financier des éventuels travaux à venir (rénovation, mise aux normes, amélioration du restaurant ou de la salle de réunion).Proposer un prix cible adapté à la situation, ni sous-évalué, ni irréaliste, en intégrant la dimension luxe ou charme si cela s’applique.Cette justesse de positionnement prévient les blocages de négociation ou, à l’inverse, les ventes bradées faute d’avoir anticipé les dynamiques du marché. Dans tous les cas, le but est de garantir une cession dans les meilleures conditions et de sécuriser l’issue financière en euros.Anticiper l’évolution de la concurrenceLe marché hôtelier est particulièrement sensible à l’offre et à la demande. En milieu urbain dense, de nouveaux hôtels peuvent émerger, rénovant entièrement leur concept ou se spécialisant (boutique-hôtel, éco-lodge, hébergement lifestyle). En zone plus rurale, un hôtel qui jouissait d’un monopole de fait peut se retrouver sous pression si un autre projet hôtelier est annoncé à proximité, avec plus de chambres, de salles de séminaire, voire un restaurant gastronomique ou un bar thématique.Un cabinet spécialisé veille à scruter ces mutations en temps réel. Il vous alertera sur l’opportunité de commercialiser votre établissement avant qu’un nouvel acteur ne vienne impacter votre rentabilité (et donc la valeur de vos murs). Inversement, dans les régions où une montée en gamme s’installe, il peut être judicieux de valoriser davantage l’hôtel pour un positionnement plus haut de gamme, surtout si vous êtes déjà offrant un charme particulier ou un salon de réception.Le rôle d’intermédiaire : fluidifier et sécuriser la négociationUn filtre protecteur entre vendeur et acquéreurVendre un hôtel implique des questions plus complexes qu’une simple transaction immobilière. Il faut prendre en considération :La structure juridique de la société (parts sociales, actions, éventuelles SCI).L’existence de contrats de travail, souvent sensibles pour le repreneur.Les engagements fournisseurs, ainsi que la fiscalité (TVA, droits d’enregistrement, impôts sur les sociétés).La cession des murs (si vous en êtes propriétaire) et/ou le fonds de commerce.Lorsque le vendeur et l’acquéreur négocient directement, sans médiation, des tensions peuvent émerger. Un point d’achoppement sur un aspect social (reprise des salariés, indemnités, organisation du travail) ou un sujet fiscal (risque de redressement, contrôle des bilans antérieurs) peut entraver gravement l’avancée des discussions.En faisant office de tampon, le cabinet spécialisé permet :Une communication plus neutre, qui évite les malentendus ou les approches trop subjectives.Une médiation expérimentée lorsqu’un désaccord se manifeste, notamment sur les honoraires ou la clause d’exclusivité.Un climat plus serein, dans lequel les objections peuvent être traitées de manière professionnelle, en s’appuyant sur des références marché ou des solutions juridiques éprouvées.Sélectionner des acquéreurs adaptés à votre établissementL’un des grands avantages de solliciter un cabinet spécialisé réside dans sa capacité à filtrer et qualifier les acquéreurs potentiels. Tous les investisseurs ne recherchent pas le même type d’hôtels : certains privilégient de grands groupes, d’autres préfèrent des établissements indépendants dotés d’un charme particulier, d’une terrasse avec vue, d’un bar convivial ou d’un restaurant haut de gamme.Le cabinet dispose d’un réseau, souvent constitué :D’investisseurs institutionnels, de fonds d’investissement, de family offices. Il n’est parfois même pas nécessaire de publier l’hôtel qu’il a déjà trouvé un repreneur, grâce à ce réseau. De chaînes hôtelières nationales ou internationales.D’acheteurs individuels disposant d’un bureau dédié à la gestion d’actifs.De professionnels ou d’entrepreneurs étrangers souhaitant se positionner sur le marché français, en particulier à Paris ou dans le cœur d’une ville touristique, ou encore dans les Alpes pour profiter d’un tourisme de montagne.Grâce à cette base de contacts :Il vous met en relation avec des acheteurs susceptibles d’apprécier la personnalité et les spécificités de votre établissement (nombre de chambres, style, localisation, etc.).Il organise des visites « ciblées », évitant la curiosité improductive ou les démarches non abouties.Il veille à ce que chaque acheteur ait la solidité financière suffisante pour mener la transaction à terme (financement en euros, validation des garanties bancaires).Il en résulte un gain de temps considérable et la certitude que votre hôtel sera présenté à des interlocuteurs sérieux et crédibles, toujours dans l’optique de conclure la cession dans les meilleures conditions.La coordination des parties prenantes : un facteur-clé de succèsLes multiples intervenants d’une vente hôtelièreUne fois la phase de négociation enclenchée, il est essentiel de gérer efficacement les différents experts et conseils mobilisés de part et d’autre :Avocats : spécialistes en droit immobilier, droit des sociétés, droit fiscal, etc.Experts-comptables : pour la préparation et l’analyse des bilans, l’examen de la rentabilité et la détection d’éventuels risques cachés.Conseils en droit social : chargés de vérifier les contrats de travail et de sécuriser les transferts de personnel.Notaires ou juristes : lorsque la transaction porte aussi sur les murs, en complément de la cession du fonds de commerce ou des parts de société.Un cabinet spécialisé joue le rôle de chef d’orchestre, veillant à la bonne communication entre tous ces intervenants. Il s’assure que chacun dispose des informations nécessaires et respecte les délais impartis, afin de limiter les risques de retards ou de désaccords juridiques. Cette coordination s’applique également à la mise en place d’un bureau de suivi pour garantir que l’offre initiale se concrétise jusqu’à la signature de l’acte définitif.Garantir la transparence et l’équilibre de l’opérationDans toute transaction, la transparence est un levier puissant pour instaurer un climat de confiance. Le cabinet spécialisé facilite cette transparence :Présence lors des due diligences pour vérifier la conformité des éléments transmis, qu’il s’agisse d’une salle de réception, d’un restaurant, d’un bar ou d’une terrasse à mettre aux normes.Suivi rigoureux des étapes contractuelles (lettre d’intention, compromis, acte de cession).Reporting régulier à chaque partie sur l’avancée des échanges et les points nécessitant une clarification ou une décision rapide.Cette coordination minutieuse limite non seulement les désagréments, mais évite également qu’une incompréhension ne vienne compromettre des mois de négociation, tout en respectant le mandat d’exclusivité et les honoraires prévus.Conclusion : une vente réussie dans le respect de l’ADN de votre hôtelLa cession d’un hôtel représente un moment charnière pour tout exploitant ou investisseur, tant sur le plan financier qu’humain. Cela exige une vue d’ensemble du marché, un sens aigu de la négociation et une excellente maîtrise des contraintes légales et fiscales. Faire appel à un cabinet spécialisé, c’est s’offrir l’expertise d’un accompagnateur expérimenté qui met tout en œuvre pour préserver et valoriser l’identité unique de votre établissement.C’est précisément la vocation de Huchet-Demorge : vous apporter le conseil avisé et la sérénité indispensables pour mener à bien cette transaction d’envergure. Notre équipe vous guide à chaque étape, du diagnostic initial de votre hôtel jusqu’à la signature finale, en assurant la meilleure coordination possible avec l’ensemble des intervenants. Qu’il s’agisse de fixer le prix, de qualifier les acquéreurs ou de fluidifier la négociation, nous défendons vos intérêts avec détermination et bienveillance.Que vous soyez propriétaire d’un petit hôtel de charme, d’un établissement luxe ou d’un hôtel familial situé au cœur d’une ville animée comme Paris, nous avons les ressources et les compétences pour valoriser votre projet et gérer la cession de vos murs ou de votre fonds de commerce. Notre approche s’adapte à tous types d’hôtels, qu’ils comptent quelques chambres seulement ou une centaine, avec ou sans restaurant étoilé : chaque établissement est unique et mérite un accompagnement sur mesure.Alors, si vous envisagez de céder votre hôtel et souhaitez bénéficier d’un accompagnement complet, n’hésitez pas à nous contacter. Chez Huchet-Demorge, nous mettrons tout notre savoir-faire à votre service pour que la cession de votre hôtel. FAQ : Vos questions sur la cession hôtel1. Qu’est-ce qu’une cession hôtel et pourquoi est-ce un moment crucial ?Une cession hôtel est le processus par lequel le propriétaire d’un établissement décide de transférer ses droits de propriété, que ce soit les murs, le fonds de commerce ou les deux. C’est un moment crucial car il s’agit souvent du fruit de nombreuses années de travail, offrant un patrimoine qui doit être valorisé au maximum lors de la vente. Pour aborder cette étape avec sérénité, il est conseillé de faire appel à un cabinet spécialisé capable d’identifier les opportunités et de sécuriser l’opération.2. Comment valoriser au mieux les murs de mon hôtel lors de la vente ?La valorisation des murs passe par plusieurs critères : l’emplacement (au cœur d’une ville, à Paris ou dans les Alpes, par exemple), l’état général du bâtiment, le potentiel d’extension, la présence d’un restaurant ou d’un bar, ainsi que le nombre de chambres. Un cabinet spécialisé saura mettre en avant tous ces atouts et vous proposera des ajustements (travaux, mise aux normes, etc.) offrant une meilleure rentabilité lors de la cession.3. Pourquoi Paris et les Alpes représentent-elles des opportunités uniques pour une cession hôtel ?Paris est une destination incontournable, offrant un flux touristique et d’affaires continu, ce qui accroît la valeur des hôtels et de leurs murs. Les Alpes bénéficient d’un tourisme saisonnier très dynamique, attirant une clientèle internationale à la recherche d’activités de montagne. Dans les deux cas, ces régions présentent de réelles opportunités de vente à fort potentiel de retour sur investissement, surtout si l’établissement dispose de chambres confortables, d’un restaurant typique ou d’un bar chaleureux.4. Quels éléments prendre en compte pour intégrer un bar ou un restaurant dans la transaction ?L’intégration d’un bar ou d’un restaurant dans la cession hôtel nécessite de vérifier les licences d’exploitation, la conformité aux normes de sécurité et l’attractivité de la carte. Ces espaces, bien valorisés, peuvent être de véritables opportunités pour accroître la rentabilité de l’hôtel, surtout si la clientèle est sensible à la gastronomie ou à l’animation sur place. Les travaux de mise aux normes et l’état du matériel doivent également être passés en revue pour éviter toute mauvaise surprise après la vente.5. Comment attirer et fidéliser la clientèle avant la cession ?Pour optimiser la cession, il est essentiel de maintenir une bonne réputation et une satisfaction élevée de la clientèle. Pensez à moderniser vos chambres, à rendre votre bar plus convivial et à proposer un restaurant de qualité offrant une carte variée. Votre ville peut aussi être un atout : mettez en avant les attractions touristiques si vous êtes proche de Paris, ou les activités de montagne si vous êtes installé dans les Alpes. Un établissement attractif permet de justifier un prix de vente plus élevé et de rassurer les acquéreurs potentiels.6. Quelles sont les bonnes pratiques pour estimer le potentiel de mon hôtel et réussir la cession ?Étudier le marché : Analysez la concurrence locale et vérifiez les prix pratiqués.Miser sur l’attractivité des murs : L’état général de l’établissement, la présence d’un restaurant ou d’un bar de qualité et le nombre de chambres sont des éléments clés.S’entourer d’experts : Un cabinet disposant d’un bureau spécialisé dans la cession d’hôtels vous guidera pour valoriser votre projet, négocier efficacement et identifier les meilleures opportunités.Communiquer auprès de la clientèle : Préservez une image positive de l’hôtel durant la phase de vente. Une bonne e-réputation est un gage de confiance pour l’acheteur.En appliquant ces bonnes pratiques, vous optimiserez la cession hôtel et sécuriserez votre investissement, offrant au futur repreneur un établissement pérenne et compétitif.

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En savoir plus Reconversion en boulangerie : une si bonne idée ?

  • 29/01/2025
  • BOULANGERIE

Bonjour à toutes et à tous, Le monde de la boulangerie-pâtisserie évolue chaque jour. Les concepts se multiplient et de nouvelles petites boulangeries naissent un peu partout. Si le métier de boulanger était autrefois presque vu comme une basse besogne, les émissions de télévisions comme “La Meilleure Boulangerie de France” et la quête de sens dans son travail ont créé un nouvel engouement pour ce travail chargé de tradition. Ce changement de prisme a suscité un attrait particulier pour la profession et de nombreux jeunes comme moins jeunes adultes envisagent de sauter le pas. Cela va d’Emma, 34 ans, qui en a marre de travailler dans le digital à l’étudiant qui pensait vendre des voitures de luxe en bouclant ses études commerciales, en passant par Didier, 50 ans, qui rêve de changer son fusil d’épaule car il a fait le tour de son métier. Et c’est assez logique quand on y réfléchit : le métier de boulanger peut être une merveilleuse opportunité financière et s’avérer extrêmement épanouissant. Mais attention tout de même à ne pas se lancer dans le grand bain trop vite ! Derrière les vitrines alléchantes, les superbes viennoiseries et les sourires qui éclairent le visage des clients, se cachent aussi quelques inconvénients bien réels. Voici un article qui permet de se poser les bonnes questions avant de se lancer. Bonne lecture. Quelle formation pour ma reconversion professionnelle en boulangerie?Avant de parler des formations, il est important de vous poser une série de questions. Souhaitez-vous travailler dans la boulangerie de quelqu’un d’autre ? Voulez-vous acquérir votre propre fonds de commerce et le gérer ? Souhaitez-vous créer votre propre boulangerie ? Préférez-vous effectuer les tâches de création et production ou être au contact des clients et gérer l’équipe de production ? Combien de temps êtes-vous prêts à retourner sur les bancs de l’école? Il est important de savoir exactement ce que vous souhaitez faire car cela impactera directement vos choix. Le CAPLe Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) Boulanger est une formation professionnelle de niveau 3, généralement dispensée sur deux ans après la classe de troisième. Elle peut être suivie sous statut scolaire ou en apprentissage, avec des possibilités d’aménagements en fonction du profil de l’élève.Le programme combine des enseignements généraux (français, mathématiques, langue vivante) et professionnels, incluant des techniques de fabrication des pains et viennoiseries, ainsi que des notions d’hygiène et de sécurité alimentaire. Des périodes de formation en milieu professionnel, d’une durée obligatoire de 12 à 14 semaines, permettent aux apprenants d’acquérir une expérience pratique en entreprise. Il s’agit d’une solution efficace et relativement rapide, balançant à la fois les temps de cours théoriques et pratiques. Le diplômé du CAP Boulanger entrevoit plusieurs options :Intégrer directement le marché du travail en tant que boulanger dans des structures artisanales, industrielles ou de distribution.Poursuivre des études avec une mention complémentaire, un brevet professionnel (BP) ou un baccalauréat professionnel (Bac Pro)  pour approfondir ses compétences.Ouvrir et gérer son propre commerce. Cette formation constitue ainsi une base solide pour une carrière dans le secteur de la boulangerie.Important à noter : Le CAP boulangerie est suffisant pour qui souhaite demander un prêt pour acheter son propre fonds de commerce. Il faut en effet savoir que les banques ne vous prêteront jamais ce que vous demandez si vous n’avez pas une certification liée au métier de boulanger ou si vous ne vous associez pas avec une personne qui en dispose.Brevet de maîtrise en boulangerieLe Brevet de Maîtrise (BM) en boulangerie est une formation destinée aux professionnels souhaitant approfondir leurs compétences techniques et managériales. D’une durée variable selon les centres de formation, elle peut être réalisée en alternance, permettant ainsi de combiner apprentissage théorique et expérience pratique en entreprise.Le programme de cette formation est structuré en plusieurs modules couvrant des aspects essentiels du métier :Production boulangère : maîtrise des techniques de fabrication de pains et viennoiseries, y compris l’introduction de produits innovants.Gestion d’entreprise : acquisition de compétences en gestion économique et financière, élaboration de plans de financement, et compréhension des indicateurs de performance.Commercialisation : développement de stratégies commerciales, fixation des politiques tarifaires, et techniques de vente adaptées au secteur de la boulangerie.Ressources humaines : gestion du personnel, recrutement, formation des apprentis, et encadrement des équipes de production et de vente.L’obtention du BM confère le titre de “Maître Artisan” et atteste d’un haut niveau de qualification professionnelle, plus élevé que le CAP. Le diplômé peut ainsi créer ou reprendre une affaire, ou encore s’orienter vers des fonctions de formateur. Quelles sont les aides financières pour une formation en boulangerie ?Plusieurs dispositifs peuvent financer votre formation en boulangerie :Compte Personnel de Formation (CPF) : Ce compte accumule des droits à la formation tout au long de votre carrière, utilisables pour financer des formations et écoles comme le CAP ou Bac pro Boulangerie.Aide Individuelle à la Formation (AIF) : Proposée par France Travail, l’AIF peut couvrir tout ou partie des frais pédagogiques de votre formation si celle-ci est validée dans le cadre de votre Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi (PPAE). Aides des Régions : Les Conseils Régionaux proposent parfois des financements pour les formations professionnelles, notamment dans les métiers de l’artisanat. Les dispositifs varient selon les régions. Aides des Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA) : Les CMA offrent des formations et peuvent orienter vers des dispositifs de financement spécifiques aux métiers de l’artisanat. Nous vous conseillons de contacter ces organismes pour obtenir des informations détaillées et personnalisées. Les avantages du métier de boulangerLorsqu’on s’intéresse un peu au secteur des ressources humaines, de façon globale, il est facile de se rendre compte que le monde du travail est en pleine crise. Non pas d’un point de vue chômage, turnover, etc. Non, en pleine crise identitaire. De nombreuses études actuelles montrent que la quête de sens dans son travail est devenu un facteur majeur dans la décision de prendre un poste. Les dernières générations sont d’ailleurs particulièrement demandeuses de sens. À l’heure où les “bullshit jobs”, comme ils sont appelés, continuent de fleurir, on peut comprendre pourquoi la boulangerie attire. Ses différents aspects – concret, utile, manuel et intellectuel – font de ce travail l’archétype du vrai job. Mais ce ne sont pas les seules raisons de son succès. Au-delà de ces avantages, le métier de boulanger offre de belles perspectives de carrière. Le secteur recrute de façon importante et le savoir-faire à la française fait qu’il est également possible de trouver facilement un travail de boulanger à l’étranger. Combien gagne un boulanger ?Un boulanger gagne sa vie en fonction de son statut. S’il est salarié, il gagnera probablement moins d’argent, mais aura probablement plus de stabilité financière, notamment au début de sa carrière. Un boulanger indépendant, à l’inverse, pourra gagner plus d’argent, mais cela dépend du bon fonctionnement de son entreprise. Le revenu probable d’un boulanger chef d’entrepriseLes boulangers qui choisissent de créer ou de reprendre une boulangerie peuvent potentiellement augmenter leurs revenus, en fonction de la réussite de leur entreprise. Toutefois, cette démarche nécessite des compétences en gestion et une implication personnelle importante.Il reste difficile d’estimer les revenus d’un boulanger à son compte. Cela dépend de plusieurs facteurs comme le chiffre d’affaires et les charges. Toutefois, un boulanger passionné (entendre qui travaille dur) peut gagner un revenu assez confortable. Nous estimons acceptable, pour une boulangerie qui tourne bien, une fourchette de revenu variant de 2 500 et 4 000 euros brut mensuel. Important à noter : ces chiffres permettent de fournir un ordre d’idée mais peuvent varier en fonction de la localisation géographique, de la taille de l’entreprise et des spécialisations du boulanger, etc. Connaître les inconvénients du métier de boulanger avant de se lancer dans une reconversion professionnelleNous ne le dirons jamais assez : le métier de boulanger n’est pas fait pour tout le monde. Notre expérience et nos contacts quotidiens avec les professionnels du milieu l’ont montré : on ne compte pas ses heures quand on est boulanger. Outre les horaires que chacun connaît, le boulanger travaille énormément. Cela laisse parfois peu de place pour une vie personnelle. Pour l’exercer durant des années, il faut clairement être passionné ! Le turnover important auquel il faut faire face, la concurrence haute, la gestion des fournisseurs, gestion des prix et leur fluctuation, la comptabilité  particulière, le respect des normes sanitaires toujours plus strictes, sont d’autres points dont il faut avoir conscience. Gérer ce type d’entreprise n’est pas une sinécure.Avant de vous lancer dans une reconversion en boulangerie, nous vous conseillons de vous renseigner un maximum sur la réalité de ce travail. Dès que possible nous vous conseillons d’aller travailler dans une boulangerie pour apprendre le métier et comprendre son fonctionnement. Un stage peut vous ouvrir les yeux sur la dureté des métiers qui entoure le boulanger. Nous avons pu constater que beaucoup de personnes se lancent avec l’image idyllique du métier et ne finissent jamais leur cursus, car ce n’était pas ce qu’ils imaginaient.Être boulanger peut être absolument formidable, mais seulement quand on connaît toutes les facettes du métier. Voilà pourquoi nous vous avons concocté un article-guide sur le sujet, afin de bien préparer votre reconversion !Définir son budget et ses objectifsUne fois que vous aurez effectué l’ensemble des étapes précédentes et que vous êtes sûr de vouloir vous lancer dans un projet, il reste encore des points importants à définir.Dès le départ, définissez le budget que vous souhaitez allouer à votre projet. Pour votre première acquisition, une banque vous suivra si votre apport est conséquent, de l’ordre de 25 à 35% du coût global. Il est également conseillé de cerner votre cible : souhaitez-vous reprendre une boulangerie qui a déjà un chiffre d’affaires établi – ce qui permettra d’obtenir un financement plus aisément – ou, à l’inverse, visez-vous une boulangerie qui stagne au regard de son potentiel en vue de la redresser ? L’autre piste consiste à créer votre propre boulangerie en partant du point zéro. Vous ferez certes l’économie du fonds de commerce, mais une question va vous assaillir : trouverez-vous le nombre de clients espérés dans des délais raisonnables ?  C’est un risque que vous ne pouvez pas négliger.Dans les deux cas, l’emplacement de votre boulangerie est un aspect essentiel que vous ne pouvez absolument pas négliger. Et qui aura une grande incidence aussi bien sur le budget de votre projet que sur sa potentielle rentabilité. Pour bien vous y retrouver par rapport à cette dernière, voici un article complet sur le sujet.Notre cabinet vous accompagne tout au long de votre reconversion en boulangerie à ParisVous êtes encore là ? Toujours motivé ? Bravo ! Si vous souhaitez ouvrir votre première boulangerie, sachez que nous pouvons vous accompagner. Avec plus de 50 ans d’expérience dans l’acquisition et la vente de fonds de commerce de boulangerie à Paris et en Île-de-France, nous sommes à même de vous aider tout au long de votre parcours : de la recherche à la signature, et même après ! N’hésitez pas à consulter notre catalogue de boulangeries à vendre et à nous contacter si vous avez la moindre question. Avec un TRI moyen de 10 à 15% sur 7 ans, les boulangeries parisiennes pourraient bien vous faire craquer. Merci pour votre lecture.

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En savoir plus Salon EquipHotel 2024 : Une plateforme incontournable pour les professionnels de l’hôtellerie-restauration

  • 14/01/2025
  • HÔTELLERIE

Bonjour à toutes et à tous,Le salon EquipHotel 2024 a constitué une étape importante pour notre cabinet, marquant notre première participation en tant qu’exposant à cet événement incontournable du secteur de l’hôtellerie-restauration. Cet événement, qui se tient à Paris Expo Porte de Versailles, est une véritable plateforme pour les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration, réunissant des acteurs de tous horizons : hôteliers, architectes, fournisseurs de mobilier, experts en design, ameublement français, et bien d’autres encore.Bonne lecture !Renforcer notre présence sur le marché parisien et au-delàCette participation avait un double objectif pour nous. D’une part, continuer à affirmer notre présence sur le marché de l’hôtellerie parisienne, qui joue un rôle central dans notre activité. Le salon nous a permis de renouer avec des clients de longue date que nous n’avions pas eu l’occasion de rencontrer récemment. Le lieu, Paris Expo Porte de Versailles, est stratégiquement situé pour attirer un large éventail de professionnels, qu’ils soient basés à Paris, en Île-de-France ou dans d’autres régions de France.D’autre part, cet événement nous a permis d’élargir notre réseau au-delà de Paris. En effet, EquipHotel attire également des hôteliers venus des quatre coins du pays, notamment ceux basés en province, qui profitent de cette édition internationale pour explorer de nouvelles opportunités. Nous avons ainsi rencontré près d’une cinquantaine de prospects hôteliers provenant de différentes régions, venus spécifiquement pour cet événement. Une opportunité exceptionnelle pour notre expansion sur tout le territoire français. Un rendez-vous stratégique pour les professionnels de l’hôtellerie-restaurationEquipHotel est bien plus qu’un simple salon international. Il s’agit d’un véritable carrefour où se croisent innovation, design, gestion quotidienne des établissements, et solutions pour les professionnels de l’hôtellerie-restauration. Les pavillons du parc des expositions de Versailles ont accueilli des exposants proposant une vaste gamme de services et produits : rénovation, solutions logicielles, mobilier, équipements, ameublement français sur mesure, et bien plus encore. Cette diversité offre une opportunité unique de discuter des défis actuels avec nos clients et d’envisager ensemble des solutions adaptées à leurs besoins.Parmi les échanges notables, nous avons pu aborder les thèmes liés à la gestion quotidienne des établissements, au développement de projets, ainsi qu’aux tendances en matière de design, de wellness, de foodservice et de bien-être. Ces discussions riches et constructives nous ont permis de toujours mieux comprendre les enjeux auxquels font face les hôteliers aujourd’hui.Un aperçu des conférences et masterclassesL’édition EquipHotel 2024 a également mis en avant des conférences, ateliers, et masterclasses qui ont attiré un large public de professionnels de l’hôtellerie-restauration. Ces sessions – animées par des experts du secteur – ont abordé des sujets variés tels que l’innovation dans les designs d’intérieur, les nouveaux défis du secteur hôtelier, l’écologie et les solutions technologiques pour améliorer l’efficacité des établissements.Des thématiques comme l’optimisation des espaces communs et les tendances en ameublement français ont été au cœur des discussions. Ces moments d’apprentissage et de partage d’idées renforcent la pertinence du salon EquipHotel Paris pour les acteurs du secteur.Bilan positif et perspectives pour l’avenirLe bilan de cette édition est très positif. Avec près de 200 clients parisiens rencontrés, cet événement a été une opportunité exceptionnelle pour renforcer les relations existantes et en développer de nouvelles. Lors de nos visites sur place, nous avons constaté que ce format de rencontres facilite des échanges approfondis, impossibles à réaliser dans le quotidien surchargé des hôteliers. En effet, la gestion quotidienne des établissements laisse rarement le temps nécessaire pour aborder des sujets stratégiques.Pour l’avenir, notre cabinet prévoit de multiplier les participations à ce type d’événements. Après EquipHotel, nous serons présents au salon des franchises et accords à La Rochelle, qui se déroulera entre le 31 mars et le 2 avril 2025. Cet événement, bien que différent dans sa thématique, répond à notre stratégie de développement national et de renforcement de notre réseau.Un maillage national pour une présence accrue Le salon EquipHotel s’inscrit dans une logique de maillage national que nous entendons poursuivre. Avec des événements comme celui-ci, nous affirmons notre volonté d’être présents sur tous les fronts, tant à Paris qu’en région. Notre participation vise à renforcer notre esprit d’équipe et à démontrer notre audace dans un secteur en constante évolution. En conclusion, EquipHotel 2024 a été une étape marquante de notre parcours, à la fois par les opportunités qu’il a offertes et par la richesse des échanges. Nous serons également présents au salon des franchises et accords à La Rochelle, qui se tiendra du 31 mars au 2 avril 2025. Ce salon, spécialisé dans le développement des réseaux et des accords commerciaux, est une occasion idéale pour rencontrer des acteurs clés. En attendant, si vous cherchez à investir dans un hôte en France ou que vous comptez mettre votre fonds de commerce d’hôtel avec ou sans murs sur le marché, les experts d’Huchet-Demorge sauront vous accompagner avec une expertise adaptée à vos projets.

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En savoir plus Acheter un hôtel à Paris : les étapes à suivre

  • 10/01/2025
  • HÔTELLERIE, INVESTIR

Bonjour à toutes et à tous,Avant d’acheter un hôtel à Paris, il faut franchir quelques étapes. Si le parcours d’acquisition de ce type d’outil financier est devenu limpide pour certains, nous savons que les conseils et l’assistance ne sont pas superflus pour les nouveaux investisseurs.Et c’est tout à fait normal. Acquérir un hôtel nécessite une préparation et une base solide de connaissances afin d’éviter les déconvenues financières et temporelles. Personne ne saute en parachute sans y être préparé ! Et ici, c’est un peu la même chose…Acheter un hôtel, ce n’est pas comme acheter un appartement sur le marché immobilier classique. Pour faire un choix raisonné, il faut se familiariser avec les normes spécifiques à cette catégorie de produit financier. C’est donc ce que nous allons voir ici : de la recherche au compromis de vente, tout ce qu’il faut savoir pour devenir propriétaire d’un hôtel à Paris.Au sommaire de cet article : Acheter un hôtel à Paris : les étapes à suivreSe renseigner sur le marché parisien avant de se lancerAvant d’acheter un hôtel à Paris : définissez votre projetClarifier vos motivations et vos attentesChoisir le type d’hôtel qui vous convientDéfinir son budgetChoisir un ou plusieurs emplacementsAffiner ses choixConsidérer les installations et services des établissementsConsidérer les différents espacesIdentifier les opportunités et les menaces des murs et des solsFaites un maximum de visitesSe faire accompagner par des professionnelsQuels professionnels missionner pour nous accompagner lors d’une visite ?Prêtez attention aux espaces communsÉvaluez les opportunités financières et améliorer l’offre de l’hôtelÉvaluez le potentiel d’agrandissement et d’aménagement de l’établissementPensez à une future reventeAdapter l’offre aux besoins spécifiques de la clientèle cibleLes monuments et arrondissements entrent aussi dans l’équationLa concurrence par arrondissement : typographie par arrondissementAnticipez les coûts cachésLes coûts liés aux mise aux normesLes coûts liés à l’entretienLes coûts associés aux commerces et services supplémentairesLes coûts liés à la gestion du personnelLes coûts juridiques et administratifsSe préparer mentalement à la période d’achatAnticiper les délais et les formalités de l’achat d’un établissementMaintenir sa motivation malgré les obstacles du marché immobilier parisienTrouvez des professionnels qualifiés pour vous accompagner durant la transactionTrouver un avocatTrouver un cabinetRécapitulatif des étapes : acheter un hôtel à ParisVous savez maintenant tout ce qu’il faut pour acheter un hôtel à ParisBonne lecture.Se renseigner sur le marché parisien avant de se lancerSi vous lisez cet article, c’est que vous êtes déjà dans un bon état d’esprit. Cela prouve que vous êtes à la recherche d’informations. Et c’est obligatoire. Vous devez vous renseigner en profondeur sur le marché spécifique auquel vous vous intéressez.Si vous êtes habitué au marché d’autres villes de France telles que Lyon, par exemple, vous pourriez être tenté de dire que tout est trop cher à Paris. Mais comparaison n’est pas raison, surtout dans ce cas de figure ! Le marché hôtelier parisien a ses propres règles, il s’agit vraiment d’un écosystème à part et c’est pour ça qu’il ne peut pas se comparer à celui d’autres villes. Voici 7 points capitaux qui permettent d’en prendre conscience :Les chambres d’hôtels franciliennes sont souvent peu spacieuses comparées aux chambres des hôtels situées en province (mais non moins confortables !).Il y a seulement 40 à 50 transactions d’hôtels par an en moyenne et la demande est plus importante que l’offre, notamment de la part des investisseurs institutionnels et étrangers.L’hôtel moyen parisien est un 3 étoiles de 34 chambres avec 9 salariés.La rentabilité annuelle oscille entre 35 et 50 %, offrant une opportunité intéressante pour les investisseurs.Le TRI moyen sur 10 ans est supérieur à 10 %.Le taux d’occupation hôtelier à Paris a une moyenne supérieure à 80 %, grâce à l’afflux constant de touristes au sein de la ville lumière.Le marché parisien est résilient, sécurisé et offre un rendement particulièrement stable. Même si ce n’est pas un point capital, notons également que les hôtels situés en exclusivité près des commerces de luxe attirent une clientèle davantage fortunée, inversement pour les hôtels qui s’en éloignent. En somme, investir dans un hôtel à Paris, c’est investir plus d’argent, pour plus de rentabilité. Et, plus vous vous approchez du centre, ou des arrondissements fréquentés de la ville, plus cette règle est vraie. Avant d’acheter un hôtel à Paris : définissez votre projetUne fois que vous aurez correctement analysé les tenants et aboutissants du marché, il sera temps de vous recentrer sur votre propre vision afin de donner à votre investissement l’orientation la plus cohérente possible. Pour faire le meilleur choix, nous vous conseillons de vous concentrer sur quatre éléments avant toute chose : vos attentes, le type d’hôtel, le budget et la localisation.Clarifier vos motivations et vos attentesAvant de vous lancer, prenez le temps d’identifier clairement les raisons qui vous poussent à acheter un hôtel à Paris. Souhaitez-vous générer un revenu complémentaire, diversifier votre patrimoine, vous lancer dans une nouvelle aventure entrepreneuriale ou vous spécialiser dans le secteur de l’hôtellerie ? Il s’agit également de définir vos objectifs : recherchez-vous une rentabilité rapide, la création d’une marque forte, ou encore la mise en place d’un concept unique ? Plus vos motivations et vos attentes seront précises, plus vous pourrez cibler un produit hôtelier en parfaite adéquation avec votre vision.Choisir le type d’hôtel qui vous convientL’offre hôtelière parisienne est particulièrement riche. Avant de vous lancer, identifiez précisément le type d’établissement qui correspond à vos objectifs et à l’expérience que vous souhaitez offrir à vos futurs clients :Hôtel-bureau : Centré uniquement sur l’hébergement, sans service de restauration, il convient aux voyageurs recherchant un pied-à-terre fonctionnel.Hôtel-restaurant : Alliant hébergement et offre culinaire, il attire une clientèle souhaitant profiter d’une expérience gastronomique complète sur place.Résidence hôtelière : Idéale pour les séjours prolongés, elle propose généralement des chambres équipées ou des appartements, assurant un confort plus proche de celui d’un logement privé.Palace de luxe : Destiné à une clientèle internationale fortunée, ce type d’établissement offre un niveau d’exclusivité et de raffinement hors du commun, avec des services haut de gamme et un emplacement prestigieux.Hôtel familial et intimiste : Vise une clientèle cherchant un cadre chaleureux et personnalisé, avec une relation de proximité entre le personnel et les clients.Boutique-hôtel : Axé sur le charme, le design et l’expérience unique, il séduit une clientèle en quête de singularité et d’authenticité.Hôtel d’affaires : Conçu pour accueillir réunions et conférences, il s’adresse principalement aux voyageurs professionnels, offrant des services et des équipements adaptés aux besoins des entreprises.Définir clairement le type d’hôtel qui vous intéresse vous aidera à mieux cibler vos recherches et à concentrer vos efforts sur le segment du marché le plus en adéquation avec vos ambitions.Définir son budgetCôté budget, vous devez être conscient que l’hôtellerie n’est pas comparable à l’immobilier résidentiel. Là où, pour l’achat d’un immeuble, vous devez avoir un apport situé entre 20 et 30 %, en hôtellerie, c’est plutôt entre 50 et 60 % du financement. Sachant que les montants des hôtels parisiens sont relativement importants (plusieurs millions), cette contrainte est loin d’être anodine.C’est pourquoi, avant même d’effectuer des recherches, il est nécessaire d’avoir mis en place un réel plan de financement. Il est assez évident que plus votre budget sera élevé, plus vous aurez accès à des établissements idéalement situés, étoilés et donc dotés d’un potentiel plus important.Choisir un ou plusieurs emplacementsQuand vous aurez défini le budget maximum pour votre investissement, ce sera le moment de déterminer le ou les emplacements qui pourraient vous intéresser. Le budget, ici, est un critère essentiel : un apport trop modeste ne permettra pas l’acquisition d’un hôtel prestigieux sur les Champs-Élysées. Plus l’établissement est situé au cœur de la ville, plus les prix grimpent, et plus l’investissement initial devra être conséquent.Point important à considérer : contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, de nombreuses banques connaissent assez mal le marché de l’hôtellerie. Elles peuvent donc se montrer réticentes lorsqu’il s’agit de financer l’acquisition d’un fonds de commerce hôtelier. L’achat des murs, en plus du fonds, rassure généralement les établissements bancaires, car il offre une garantie supplémentaire. Si vous souhaitez investir dans l’hôtellerie – murs et fonds, ou seulement fonds de commerce – sachez qu’il existe des organismes spécialisés avec lesquels nous pouvons vous mettre en relation.Affiner ses choixUne fois que vous aurez clarifié vos attentes, choisi le type d’hôtel qui vous correspond, défini votre budget et déterminé les zones géographiques compatibles avec vos ambitions, vous disposerez d’une vision plus précise de votre projet. Il vous sera alors plus simple de comparer les offres disponibles, d’analyser chacune des structures proposées à la vente et d’affiner votre choix. Souhaitez-vous acquérir les murs avec le fonds de commerce ? Quelle classification visez-vous réellement : un 3 étoiles, un 4 étoiles, davantage ? Combien de chambres minimum ? Qu’en est-il de la masse salariale, des services proposés, du positionnement marketing ?Le catalogue qui s’offrira à vous, une fois vos critères définis, sera bien plus facile à décrypter. Ainsi, vous pourrez progresser sereinement dans votre démarche et vous approcher pas à pas de l’établissement idéal, répondant à la fois à vos envies, à vos moyens et aux spécificités du marché hôtelier parisien.Considérer les installations et services des établissementsParfois, il vaut mieux rénover, parfois non. C’est une équation qui demande de révéler pas mal d’inconnus. Plus elles seront levées, plus vous serez apte à décider ce qui est le mieux pour vous, pour saisir une belle opportunité. Considérer les différents espacesConsidérer les installations et services que propose l’établissement est indispensable pour établir ses projections budgétaires. Dispose-t-il d’un restaurant? D’une cuisine équipée? Les salles de réunion, les salons privés, les espaces de bien-être sont-ils en adéquation avec l’offre que vous souhaitez mettre en place?Si vous envisagez d’investir dans le luxe par exemple, assurez-vous que les chambres offrent des prestations haut de gamme, avec des équipements modernes et une décoration soignée. La présence d’une salle de sport, d’un spa ou d’une piscine peut également augmenter l’attrait de votre établissement.Identifier les opportunités et les menaces des murs et des solsN’oubliez pas de vérifier l’état des murs et du terrain, car des rénovations peuvent représenter un coût important. Obtenir des étoiles est plus difficile en France par rapport à beaucoup d’autres pays. Réaliser une étude approfondie des sols. Acheter un hôtel, même à Paris, peut devenir un réel fiasco si on se trouve dans une zone où les dangers géotechniques sont potentiellement élevés. Il est nécessaire de s’assurer de la stabilité du terrain sur lequel vous investissez !Soyez sûr de la hauteur de votre hôtel. La ville de Paris a une législation particulière qui limite la hauteur des immeubles de la capitale. Pour information, suivant les arrondissements, la hauteur plafond varie de 27 à 37 mètres seulement. Cela peut impacter vos projets d’extensions. Les arrondissements du centre sont naturellement les moins hauts de la capitale.Vérifiez les déperditions d’énergie en demandant le DPE (diagnostic de performance énergétique) de l’établissement. Les bâtisses de la capitale ont parfois un peu d’âge et forment des passoirs thermiques, qui font nettement grimper les coûts énergétiques. Vérifiez l’humidité des murs. Sur votre lancée, n’hésitez pas à rechercher les moindres traces d’humidité. Des infiltrations d’eau sont nécessairement des calvaires à venir. Toutes ces caractéristiques constituent des opportunités ou des menaces  pour augmenter la valeur de votre investissement et vous démarquer sur le marché hôtelier de Paris. À noter : le nombre d’hôtels est en baisse dans toute la France, et cela touche notamment les petits hôtels, qui ne peuvent faire face à des contraintes de plus en plus lourdes. Faites un maximum de visitesVous savez maintenant ce que vous voulez ou presque et connaissez mieux le marché. L’heure est donc venue de faire des visites ! Nous vous conseillons d’en faire autant que possible avant de vous prononcer. Cela vous permettra de vous confronter à la réalité du marché. Savoir que les chambres parisiennes ont une superficie plus faible est une chose, le constater lors d’une visite en est une autre. Cette étape est cruciale pour vous sentir à l’aise avec la transaction hôtelière que vous envisagez.Lors de vos visites, il est important de vous mettre dans la peau d’un gestionnaire d’affaires et non pas dans la peau d’un client potentiel. Vous ne visitez pas un appartement ou une maison, mais bel et bien un outil commercial. C’est avec cette mentalité seulement qu’il convient d’entreprendre votre quête. Une écrasante majorité de nos clients n’ont jamais essayé leur hôtel et n’y travaillent pas non plus. Les tâches sont souvent déléguées à un gérant qui établit des rapports réguliers. Attention donc à garder le bon état d’esprit.Attention toutefois à ne pas tomber dans une trop grande négativité. Relevez également les points positifs de chaque hôtel. Il est plus que nécessaire de se faire une idée positive pour réussir à se projeter. Les chambres sont petites ? Mais l’emplacement est parfait. Peut-être puis-je réduire le nombre de chambres pour en augmenter la surface, monter en gamme. Il vous faut investir en fonction de votre projet, mais aussi d’un RevPAR supérieur.  Se faire accompagner par des professionnelsIl peut être très bénéfique de se faire accompagner par des professionnels lors de vos visites, tels qu’un architecte, un expert en hôtellerie ou un conseiller en immobilier. Leur expertise vous aidera à identifier les potentiels cachés de chaque établissement et à estimer le prix éventuel de chaque rénovation, de chaque nouvel espace. Acheter un hôtel, c’est investir dans une entreprise qu’il est nécessaire de choyer. Or, chaque branche de votre entreprise nécessite une expertise. N’oublions jamais qu’un expert généraliste est antinomique. Quels professionnels missionner pour nous accompagner lors d’une visite ?Se faire accompagner oui, mais par qui? Notre cabinet vous propose une liste de professionnels qui pourrait bien vous être utiles pour répondre aux nombreuses questions épiphénoméniques de votre investissement : Un conseiller en urbanisme et droit de la construction pour vérifier la conformité du projet aux règles d’urbanisme, aux autorisations de travaux, aux normes incendie et d’accessibilité. Un architecte spécialisé pour évaluer les espaces, les potentiels d’aménagement de l’hôtel. Un ingénieur ou un technicien de bureau de contrôle pour inspecter la solidité de la structure, la qualité des matériaux, les installations électriques, la plomberie, la ventilation et le chauffage ; pour détecter d’éventuels vices cachés ou travaux de remise aux normes.Un diagnostiqueur immobilier, pour contrôler la présence d’amiante, de plomb, de termites ou d’autres parasites et évaluer l’isolation phonique et thermique, ainsi que la performance énergétique (si le DPE n’est pas disponible).Un consultant hôtelier pour conseiller sur la fonctionnalité de l’hôtel, la pertinence des services et la cohérence avec la clientèle ciblée.Un consultant en restauration pour évaluer la cuisine, les équipements, le respect des normes HACCP (normes d’hygiène en restauration et commerce).Un décorateur d’intérieur pour juger l’ambiance générale, la qualité du mobilier, la cohérence esthétique et suggérer des améliorations pour renforcer l’attrait des chambres et des espaces communs.Un expert paysagiste pour vérifier l’état du terrain, la faisabilité d’aménagements paysagers et conseiller sur la création ou l’amélioration d’espaces extérieurs pour augmenter la valeur perçue de l’hôtel.Il va de soi que, suivant le projet que vous souhaitez mettre en place, il n’y a pas nécessité de faire intervenir l’intégralité de cette liste. L’ajout de ces accompagnants doit s’inscrire dans votre budget, c’est un certain prix qui vous sera demandé, mais c’est également l’assurance d’un avenir sain et serein. Prêtez attention aux espaces communsLes espaces communs sont cruciaux pour la satisfaction des clients et peuvent être des sources de revenus supplémentaires. Voici une liste non exhaustive qu’il est nécessaire de prendre en compte : Vérifiez la qualité de la cuisine si vous envisagez de proposer des services de restauration. Assurez-vous, entre autres, que la cuisine soit aux normes actuelles, sans quoi vous allez devoir investir davantage pour ouvrir votre restaurant.Vérifiez l’optimisation des salles disponibles pour organiser des événements ou des conférences, ce qui peut attirer une clientèle professionnelle, tout en contribuant à la renommée de votre établissement. Vérifiez l’installation des espaces d’entretien, comme la blanchisserie. L’espace souvent étriqué des hôtels parisiens nécessite parfois d’organiser différemment les lieux cachés au public.Le mobilier de l’hôtel est-il réutilisable ? À jeter ? Entre-t-il dans votre projet ? Comme énoncé plus en amont, nous vous conseillons fortement de bien vous entourer pour ne pas laisser passer la moindre menace. En vous accompagnant et en écoutant vos différentes remarques pendant les visites, nos experts Huchet-Demorge feront rapidement le tri entre ce qui vous séduit et ce qui vous chiffonne. Ces informations précieuses leur permettront de vous proposer des fonds de commerce d’hôtels plus proches de vos attentes.Évaluez les opportunités financières et améliorer l’offre de l’hôtelS’il y a une similitude entre une visite immobilière et une visite hôtelière, c’est exclusivement dans la capacité à se projeter. Tout comme le manque de perspective dans une maison est un frein à l’achat, le manque de projection, en termes de valeur ajoutée, est également un repoussoir pour investir dans un hôtel. Il est donc important d’évaluer les opportunités d’augmentation de la valeur de votre investissement. Par exemple, l’ajout de services de luxe, comme un spa, une piscine ou un salon VIP, peut attirer une clientèle plus aisée. La rénovation des chambres pour les rendre plus modernes ou l’aménagement d’une nouvelle salle de conférence peut également augmenter vos revenus potentiels. Acheter un hôtel, c’est investir dans un modèle économique qui nécessite d’être optimisé.  Évaluez le potentiel d’agrandissement et d’aménagement de l’établissementPour augmenter la valeur d’un établissement, il est essentiel d’évaluer le potentiel d’agrandissement et d’aménagement de ce dernier. L’ajout de nouvelles pièces ou de chambres supplémentaires peut non seulement accroître votre capacité d’accueil, mais aussi attirer une clientèle qui correspond à votre cible. Considérez l’aménagement de nouveaux étages –  si la structure le permet – ou l’optimisation des espaces existants. Transformer des pièces inutilisées en salles de réunion, en salons particuliers ou en espaces de bien-être peut créer des opportunités supplémentaires et diversifier vos services. L’ajout d’un jardin ou d’une terrasse peut également offrir un lieu de détente prisé par les clients, tout en ajoutant une touche de verdure en plein cœur de Paris.Pensez à une future reventeL’amélioration des installations, comme la rénovation des murs ou la modernisation des infrastructures, peut augmenter significativement la valeur de votre hôtel lors d’une future vente. S’il vous vient un jour l’idée de revendre votre bien, pensez que les acheteurs prendront également leurs dispositions. En évaluant soigneusement le potentiel de votre hôtel, vous le transformez en une destination incontournable. Cela vous permet non seulement de maximiser votre investissement, mais aussi de vous démarquer sur le marché concurrentiel de l’hôtellerie dans la ville lumière. Ce n’est pas un secret, la renommée d’un hôtel joue sur son chiffre d’affaires (CA), et par conséquent sur le prix de vente de ce dernier. Adapter l’offre aux besoins spécifiques de la clientèle ciblePour maximiser le potentiel de votre établissement hôtelier, il est essentiel d’adapter votre offre aux besoins spécifiques de votre clientèle cible. Si votre hôtel est situé dans le centre de la ville, profitez de ce positionnement pour attirer une clientèle à la recherche du charme parisien, du luxe, une clientèle davantage aisée. Aménagez des chambres avec des pièces de mobilier raffinées qui reflètent le luxe et le caractère particulier de votre établissement. Un restaurant avec une salle élégante peut ajouter une valeur supplémentaire à votre hôtel. Pensez également à exploiter des espaces privés. Le vrai luxe, c’est d’avoir un jardin privé, une suite avec salon, une terrasse avec vue sur les toîts de Paname. En adaptant vos prix en fonction des services et en mettant en avant les atouts de votre hôtel, vous attirerez une clientèle prête à payer pour une expérience exceptionnelle.Enfin, il est sûrement inutile de vous l’annoncer, mais veillez à l’entretien des murs et à la qualité des infrastructures pour maintenir une image irréprochable de votre hôtel. Chaque détail compte pour se démarquer dans une ville comme Paris, où la concurrence est forte et les opportunités nombreuses.Les monuments et arrondissements entrent aussi dans l’équationParfois, selon le séjour qu’une personne prévoit de passer au sein de la capitale, la nuit qu’ils sont prêts à passer varie. Un court séjour, comme un concert, une exposition, une réunion d’affaires, détermine le prix qu’elle est prête à débourser. C’est pourquoi, il est parfois nécessaire de prendre en compte le quartier et les monuments parisiens qui se situent autour de votre hôtel. Par exemple, si vous êtes à proximité de Paris La Villette ou de Bercy, il peut être assez judicieux de multiplier le nombre de chambres, plutôt que de les diviser. Inversement, certains lieux peuvent vous pousser à augmenter votre offre vers plus de luxe. On ne séjourne pas sur les Champs-Élysées comme on séjourne à La Défense ou à Ménilmontant. La concurrence par arrondissement : typologie par arrondissementSans transition, il peut être judicieux de connaître sa concurrence directe. Certains arrondissements sont bien plus prisés que d’autres, plus luxueux que d’autres, ou inversement plus populaires. Voici une typographie des hôtels en fonction des arrondissements afin de se faire une première idée des offres à mettre en place, qui permettront de vous démarquer : Arrondissements de Paris(chiffre Insee-Tourisme 2024) 5 étoiles4 étoiles3 étoiles2 étoiles1 étoileNon classé EnsembleLouvre (1) 16331541877Bourse (2) 22214021050Temple (3) 411942434Hôtel-de-ville (4) 372221439Panthéon (5)12639103483Luxembourg (6)641411007105Palais-Bourbon (7) 7272540366Élysée (8)426337506153Opéra (9)7618616112183Entrepôt (10) 1255418417119Popincourt (11)21336831173Reuilly (12) 01742811179Gobelins (13)0102580750Observatoire (14)016501531599Vaugirard (15)03263613105Passy (16)11272930272Batignolles-Monceau (17)340566313121Butte-Montmartre (18)11524761164Buttes-Chaumont (19)031170324Ménilmontant (20)0112501028La première chose qui ressort de ces données, c’est la diversité du parc hôtelier parisien. La seconde, c’est la concentration des offres de luxe au sein des arrondissements du centre de Paris. À l’inverse, les arrondissements les plus éloignés du cœur ont un plus grand nombre d’hôtels-bureau. Cela est essentiellement la conséquence de l’attractivité des divers quartiers de la capitale. Anticipez les coûts cachésN’oubliez pas les coûts cachés qui peuvent survenir lors de l’achat d’un hôtel. Les frais de notaire, les taxes foncières, les coûts de mise aux normes des installations, ainsi que les éventuels travaux de rénovation sont autant d’éléments à prévoir dans votre budget. Voici les coûts cachés les plus sous-estimés par la plupart des nouveaux investisseurs. Les coûts liés aux mise aux normesIl est crucial de réaliser un audit complet de l’établissement pour éviter les mauvaises surprises. Cet audit doit inclure une inspection détaillée des murs, des étages, des terrains attenants, et des infrastructures comme le restaurant, le parking, la piscine, le jardin, la terrasse, les salons et les salles de réception. Les coûts liés à la mise aux normes de la cuisine, des salles de bain, des chambres, des salons, et des bureaux administratifs (s’il y en a) peuvent s’accumuler rapidement. Ils représentent un réel piège dans lequel il ne faut pas tomber. Les coûts liés à l’entretienSi l’hôtel dispose de chambres ou de suites de luxe, classées 4 ou 5 étoiles, les standards de qualité exigent souvent des investissements importants pour maintenir le niveau attendu par la clientèle. Les hôtels particuliers situés dans des maisons historiques peuvent également nécessiter des travaux de restauration spécifiques, augmentant ainsi les coûts d’entretien.Pensez aussi aux dépenses liées aux équipements technologiques, comme la mise à jour des systèmes de réservation, des infrastructures Wi-Fi et des systèmes de sécurité. Les coûts d’aménagement des espaces extérieurs, comme le jardin ou la terrasse, pour créer des espaces conviviaux offrant une expérience unique aux clients, sont également à considérer. Ces aménagements peuvent nécessiter des autorisations spécifiques en fonction de la région et du terrain sur lequel l’hôtel est situé.Les coûts associés aux commerces et services supplémentairesN’oubliez pas les frais associés aux commerces ou services additionnels que vous souhaitez proposer. Chacun de ces services peut impliquer des coûts d’installation et de mise aux normes importants. Par exemple, un restaurant demande davantage de normes et le coût de licences spécifiques est à prévoir. Si l’hôtel est situé dans une zone où le parking est rare, la création ou la rénovation d’un espace de parking peut représenter un coût substantiel. Faire des travaux au sein de la capitale, ce n’est pas la même affaire que dans le reste de la France. Les coûts liés à la gestion du personnelLes bureaux de gestion et les pièces administratives nécessitent également une attention particulière. Les coûts liés à la transition du personnel, à la formation de nouveaux employés ou au changement de la gestion administrative doivent être anticipés. Les dépenses pour les pièces dédiées au personnel, comme la ou les salles de repos, sont aussi à considérer.Les coûts juridiques et administratifsTout cela sans oublier les frais juridiques et administratifs inhérents à la vente et à l’acquisition dans le secteur hôtelier à Paris. Les services d’un avocat spécialisé, les frais d’agence, les audits techniques et financiers font partie des coûts cachés souvent sous-estimés. Pour information, voici comment calculer les droits d’enregistrement lors d’une mutation de fonds de commerce. Anticiper ces coûts cachés vous permettra de définir un budget plus réaliste et d’évaluer précisément le prix total de votre investissement. Cela vous donnera également l’opportunité de négocier le prix de vente avec le vendeur, en prenant en compte les travaux et les mises aux normes nécessaires. Ainsi, votre hôtel offrira une qualité de service en adéquation avec vos ambitions, et vous pourrez proposer à vos clients une expérience exceptionnelle.Se préparer mentalement à la période d’achatVous vous êtes renseigné, vous avez défini vos critères en fonction du marché et avez fait vos visites. À ce stade, vous comprenez pourquoi une estimation est correcte – ou non – et vous avez une vue plus claire sur le potentiel de rentabilité des différents lieux visités.Après plusieurs déceptions, vous trouvez enfin l’hôtel qui répond à la majorité de vos critères. Félicitations ! Mais la route ne s’arrête pas là… L’achat d’un fonds de commerce de ce type est bien différent de l’achat d’un bien immobilier. La durée de vente est longue, en moyenne 6 à 7 mois. Cela peut décourager. Vous devez vous y préparer pour que ça n’arrive pas et tout faire pour réussir à acquérir l’hôtel qui occupe vos pensées la nuit.Anticiper les délais et les formalités de l’achat d’un établissementLa vente d’un hôtel à Paris peut être un processus long et complexe. Il est essentiel d’anticiper les délais liés aux démarches administratives, aux inspections des murs et des pièces, ainsi qu’aux négociations sur le prix. Comprendre les formalités liées à l’achat d’un tel établissement vous aidera à rester serein tout au long de cette période. N’oubliez pas que chaque opportunité nécessite du temps pour être concrétisée, surtout dans une ville aussi prisée que Paris.L’administration française est reconnue pour être complexe, et s’apparenter parfois à Astérix et les douze travaux. C’est une donnée à prendre en compte lorsqu’on souhaite acquérir ou effectuer la vente d’un hôtel. Maintenir sa motivation malgré les obstacles du marché immobilier parisienLe marché immobilier à Paris est aussi compétitif que particulier, et peut présenter des obstacles inattendus. Il est important de rester motivé et concentré sur votre objectif d’acheter un hôtel. Les retards, les négociations difficiles ou les problèmes ne doivent pas entamer votre détermination. Entourez-vous de professionnels compétents pour surmonter ces défis et transformer cette période en une opportunité d’apprentissage et de croissance.Trouvez des professionnels qualifiés pour vous accompagner durant la transactionPour faire face à cette période stressante et pleine de rebondissements, le mieux est de se faire accompagner de professionnels habitués à ce genre de transactions. Trouver un avocatCôté droit, mieux vaut oublier l’avocat de famille et privilégier un avocat spécialisé dans la transaction d’hôtels à Paris. Il y en a 5 à 6 dans la ville et nous pouvons vous mettre en contact avec l’un d’eux. Ces spécialistes du droit vont optimiser et sécuriser chaque étape d’achat, de vente et de gestion d’hôtel. Le marché est très concurrentiel, il est nécessaire de se protéger juridiquement pour ne pas se faire dépasser. Le rôle de l’avocat consiste à : Rédiger et réviser les compromis de vente, les actes définitifs et les annexes pour éviter les clauses désavantageuses,Analyser les risques associés à l’hôtel comme les litiges, la conformité des permis, etc.  Négocier les conditions et défendre vos intérêts lors des négociations de vente,S’assurer que l’hôtel que vous apprêtez à acquérir correspond aux règles d’urbanisme et d’exploitation de la capitale française,Vérifier les conditions du bail, notamment la durée, les clauses de renouvellement ou de résiliation dans le cas où l’hôtel est exploité dans des locaux loués, Examiner les aspects juridiques de l’hôtel (propriété des murs, droits d’usage, conflits potentiels, etc.). La région parisienne en particulier, comme d’autres régions, nécessite de s’armer juridiquement. Un bon avocat fait partie du prix à investir pour finaliser son acquisition sereinement. Trouver un cabinetNous vous recommandons logiquement de faire appel à un cabinet de transactions comme le nôtre. La connaissance du terrain et notre habitude de ces négociations vous permettront d’obtenir votre hôtel à Paris au prix le plus juste, avec plus de sérénité et des délais souvent raccourcis.Récapitulatif des étapes : acheter un hôtel à ParisNous avons conscience que ce n’est pas une mince affaire de retenir l’intégralité des étapes et données nécessaires à l’achat d’un hôtel dans la capitale. C’est pourquoi, nous vous avons concocté une fiche récapitulative. Fiche récapitulative : Pour réussir l’achat d’un hôtel à Paris, plusieurs étapes clés sont à respecter :Étudier le marché parisien : Renseignez-vous en détail sur les spécificités du marché, les niveaux de prix, les particularités des arrondissements et la concurrence, afin de connaître précisément l’environnement dans lequel vous investissez.Définir votre projet :Clarifier vos motivations et vos objectifs (rentabilité, diversification, positionnement unique).Choisir le type d’hôtel adapté à votre vision (hôtel-bureau, hôtel-restaurant, résidence hôtelière, palace, hôtel familial, boutique-hôtel, hôtel d’affaires).Déterminer votre budget en gardant à l’esprit que l’hôtellerie requiert souvent un apport plus élevé que l’immobilier résidentiel.Sélectionner un ou plusieurs emplacements cohérents avec vos objectifs, votre budget et le profil de clientèle visé.Affiner votre choix : Comparez les offres, analysez la classification visée (3 étoiles, 4 étoiles ou plus), estimez le nombre de chambres nécessaire, évaluez la masse salariale et définissez votre positionnement marketing.Examiner l’état de l’établissement :Vérifier les installations et services (cuisine, salles de réunion, spa, équipements sportifs).Contrôler l’état des murs, du sol et du terrain, en tenant compte des travaux de rénovation ou d’aménagement possibles.Prêter attention aux espaces communs (lobby, bar, restaurant) et aux opportunités d’amélioration pour augmenter la valeur de votre investissement.Multiplier les visites : Approchez chaque visite avec une vision d’investisseur plutôt que de client, identifiez les points forts et les faiblesses, et projetez-vous dans les améliorations potentielles.S’entourer de professionnels :Architecte, diagnostiqueur, expert en hôtellerie pour l’examen technique et fonctionnel.Avocat spécialisé pour sécuriser juridiquement la transaction.Cabinet spécialisé en transactions hôtelières pour négocier au mieux et réduire les délais.Anticiper les coûts cachés : Préparez-vous aux frais liés aux mises aux normes, à l’entretien, aux travaux de rénovation, à la gestion du personnel, et aux formalités juridiques et administratives.Se préparer mentalement : Sachez que la durée de vente peut être longue (6 à 7 mois en moyenne), les démarches complexes et la concurrence intense. Gardez votre motivation, restez flexible et appuyez-vous sur les compétences de vos partenaires professionnels.En somme, une approche méthodique, une analyse approfondie, une stratégie claire et un accompagnement professionnel s’avèrent indispensables pour mener à bien l’achat d’un hôtel à Paris.Vous savez maintenant tout ce qu’il faut pour acheter un hôtel à ParisVous l’aurez compris, acheter un hôtel à Paris est loin d’être évident. Cela demande de s’investir personnellement et de dégager du temps. Mais comme dirait OSS 117 : le jeu en vaut la chandelle.Le marché hôtelier parisien est merveilleux et risque bien d’exploser tous les records dans les années à venir. Tant d’un point de vue résilience, sécurité, financier et humain, vous pourriez bien en tomber amoureux.Si vous êtes à la recherche d’un hôtel ou que le projet commence doucement à germer dans votre esprit, n’hésitez pas à nous contacter.Merci pour votre lecture.

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